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Plus de 700 armes “abandonnées” en Tarn-et-Garonne

Bryan Faham

6 décembre 2022 - 16:22

Le ministère de l’Intérieur a récupéré plus de 700 armes et 11 000 munitions dans le cadre de l’opération d’abandon d’armes organisée en Tarn-et-Garonne.

abandon armes tarn garonne — Le ministère de l’Intérieur a récupéré plus de 700 armes dans le cadre de l’opération d’abandon d’armes organisée en Tarn-et-Garonne. Photo d’illustration. Crédit photo : pxhere – CC0 Domaine public

Plus de 700 armes ont pu être récupérées durant l’opération d’abandon d’armes organisée en Tarn-et-Garonne, annonce la préfecture. Il s’agit de 548 armes longues, 144 armes de poing, 20 armes “autres” dont armes blanches. Par ailleurs, 11 232 munitions ont aussi été récupérées.

Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a organisé, dans chaque département, une opération d’abandon simplifié d’armes à l’État du 25 novembre au 2 décembre 2022. Elle visait à collecter ou à régulariser la détention d’armes ou de munitions par les particuliers.

Les bons résultats de l’opération d’abandon d’armes en Tarn-et-Garonne

Des points de collecte, appelés “armodromes”, ont été mis en place dans chaque arrondissement (un à la Fédération de Chasse à Montauban, du 25 au 29 novembre, et un au stand de tir de l’hippodrome Marchés à Castelsarrasin, du 30 novembre au 2 décembre) pour permettre aux particuliers de se dessaisir, sans formalités administratives auprès des policiers et gendarmes présents sur ces sites dédiés, fait savoir la préfecture.

Les particuliers avaient également la possibilité de faire enregistrer leurs armes et munitions héritées ou trouvées dans le système d’information sur les armes (SIA). À cette occasion, la préfecture a enregistré 71 comptes de particuliers créés, pour 85 armes enregistrées. Elle signale aussi 187 comptes de chasseurs créés, pour 389 armes enregistrées.

« Les personnes qui souhaitaient abandonner leurs armes, mais n’ont pas eu la possibilité de se déplacer, (…) peuvent, à tout moment, se rendre dans le commissariat ou la brigade de gendarmerie la plus proche, pour procéder à un abandon selon les modalités habituelles », rappelle enfin la préfecture.