Un nuage de dioxyde de soufre, issu de l’éruption d’un volcan islandais, survole l’Occitanie durant la journée de ce lundi 26 août. Bien que sans danger majeur, il peut provoquer des irritations, notamment chez les personnes souffrant de maladies respiratoires.
Un nuage de dioxyde de soufre traverse l’Occitanie ce lundi 26 août, après avoir survolé une partie du pays durant la journée de dimanche. Il est issu de l’éruption du volcan islandais Sundhnuksgigarod survenue le 22 août. Invisible à l’œil nu, ce nuage pourrait néanmoins provoquer des irritations.
Le dioxyde de soufre, bien que sans couleur, dégage une odeur caractéristique de soufre. Il peut devenir dangereux en cas de forte concentration ou d’exposition prolongée, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Mais la concentration de gaz dans ce nuage n’est pas suffisante pour poser un risque sanitaire majeur, surtout au niveau du sol.
Le nuage de dioxyde de soufre qui survole l’Occitanie pourrait tout de même causer des gênes respiratoires légères et des irritations oculaires. C’est particulièrement le cas pour les personnes souffrant d’asthme ou de maladies respiratoires chroniques. Ces dernières sont invitées à la prudence.
Le nuage, qui a déjà survolé la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France dimanche, continue sa route vers le Sud, atteignant les Pyrénées avec une concentration plus faible d’ici lundi soir. Mardi, il ne devrait persister que dans quelques zones du Sud-Ouest.
Les nuages de dioxyde de soufre provenant d’éruptions volcaniques ne sont pas rares. En mars dernier, un phénomène similaire avait déjà été observé en France après l’éruption d’un autre volcan islandais. Pour que ces nuages deviennent problématiques, ils doivent être très concentrés ou coïncider avec des pluies, qui peuvent devenir acides en absorbant le dioxyde de soufre. Bien que ces pluies ne représentent généralement pas un danger direct pour les humains, elles peuvent avoir des effets néfastes sur la végétation et la faune.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires