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Pyrénées-Orientales : une mesure pour éviter les incendies de végétation

Bryan Faham

13 juin 2024 - 17:19

Avec la hausse des températures estivales, le risque d’incendie s’accroît dans les Pyrénées-Orientales. Un nouvel arrêté préfectoral interdit l’écobuage du 1er juin au 30 septembre. Face à 90 % d’incendies d’origine humaine, des mesures de ce typer permettent de réduire les risques de départ de feu.

incendie pyrénées orientales — Illustration. CC BY Bureau of Land Management/Wikipédia

Le début de la saison estivale approche. Avec son arrivée et la hausse des températures, les risques d’incendie augmentent considérablement. Une série de mesures permet de limiter les risques. Dans les Pyrénées-Orientales, un arrêté préfectoral interdit l’écobuage sur l’ensemble du département du 1er juin au 30 septembre.

L’écobuage, pratique agricole ancestrale consistant à brûler les résidus de végétation, est souvent pointé du doigt pour son rôle dans le déclenchement d’incendies. En effet, dans le département, 90% des feux sont d’origine humaine, et l’écobuage y contribue significativement.

Une mesure pour éviter les incendies dans les Pyrénées-Orientales

Face à ce constat, le préfet des Pyrénées-Orientales, M. Thierry Bonnier, a pris la décision de reconduire l’interdiction estivale de brûlage des végétaux. La décision, fruit d’une concertation avec la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (CCDSA), vise à réduire les risques d’incendie durant la période la plus vulnérable de l’année.

Il convient de noter que cette mesure intervient malgré une saison marquée par des précipitations. Cependant, le risque d’incendie demeure préoccupant en raison de la sécheresse de la végétation et des conditions météorologiques jugées défavorables.

Une nouvelle procédure pour les chantiers pratiquant l’écobuage

En complément, les procédures pour les brûlages dérogatoires ont été renforcées. Désormais, tous les chantiers nécessitant une autorisation devront être télédéclarés, quelle que soit leur ampleur. La Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) accompagnera les structures et les agriculteurs dans cette nouvelle démarche administrative, visant à améliorer le contrôle et la gestion des brûlages.