La préfecture du département des Pyrénées-Orientales met en place, dès le 1er juin et jusqu’au 15 septembre, un recensement dans le cadre du “Plan canicule”, pour faciliter l’assistance des personnes âgées et des personnes handicapées vivant seules en cas d’urgence cet été.
Les fortes chaleurs arrivent. Pour éviter tout risque lié à la canicule, la préfecture des Pyrénées-Orientales lance, dès ce mercredi 1er juin, et jusqu’au 15 septembre prochain, son “Plan canicule 2022”. L’objectif est de faciliter l’intervention des services d’assistance et de secours si une personne âgée ou une personne handicapée qui vit seule dans son logement est en détresse.
Dans le cadre du Plan canicule, la préfecture met donc en place un recensement des personnes âgées et des habitants en situation de handicap qui résident seuls à leur domicile.
Les volontaires qui souhaitent, en cas d’alerte canicule, pouvoir bénéficier d’actions de prévention ou de secours, doivent en formuler la demande par écrit auprès du Pôle sénior-autonomie du Centre communal d’Action Sociale de Perpignan ou par téléphone au 04 68 34 88 34. Un accusé de réception leur sera envoyé suite à la demande.
Les personnes concernées par ce recensement sont :
La demande peut être formulée par un représentant légal ou une tierce personne physique ou morale. Les coordonnés des habitants concernés seront inscrits sur un registre nominatif informatisé et sécurisé, communicable au préfet à sa demande en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence. Une procédure de radiation du registre est possible à tout moment, sur demande.
Comme dans les Pyrénées-Orientales, un plan d’alerte et d’urgence est chaque année déployé par les préfectures de tous les départements de France afin de prévenir les risques liés à la canicule. Car l’exposition prolongée d’une personne fragile à une température très élevée est susceptible « d’entraîner de graves complications », prévient le gouvernement : de la fatigue intense, une déshydratation, une hyperthermie ou l’aggravation de pathologies préexistantes, par exemple.
Les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes, les personnes souffrantes, les personnes en situation de handicap ou en grande précarité, sont particulièrement concernées par ces risques.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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