La préfecture des Pyrénées-Orientales a décidé de prolonger la zone de contrôle temporaire, mise en place dans plusieurs communes début novembre après la découverte d’un premier cas de grippe aviaire. Deux nouveaux cas viennent en effet d’être confirmés.
Quatre communes des Pyrénées-Orientales sont toujours concernées par la grippe aviaire. Il s’agit de Salses-le-Château, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque et Le Barcarès. La préfecture a en effet décidé de prolonger la zone de contrôle temporaire mise en place dans ces communes.
Pour rappel, les services de l’Etat avaient instauré ce périmètre après la découverte d’un cas d’influenza aviaire sur un cadavre de pélican à Sigean le 4 novembre dernier. Mais deux nouveaux cas ont été confirmés positifs à cette maladie dans le département.
Deux cadavres d’oiseaux sauvages, une mouette rieuse et un choucas, ont en effet été découverts à Sigean ces 14 et 15 novembre. Ils « viennent d’être diagnostiqués positifs » à la grippe aviaire. La levée de la zone de contrôle temporaire est ainsi reportée au 6 décembre prochain.
« Ces nouveaux cas justifient la plus grande vigilance sur la surveillance des oiseaux ainsi que le respect strict des mesures de biosécurité prescrites chez les détenteurs de volailles, professionnels comme particuliers », déclare la préfecture des Pyrénées-Orientales dans un communiqué.
Au sein de la zone de contrôle, plusieurs mesures sont en vigueur afin de « protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage ». Cela comprend notamment un renforcement des mesures de biosécurité et une surveillance renforcée des élevages.
La préfecture prévient : « Les services départementaux seront amenés à réaliser des contrôles de la bonne application de ces mesures obligatoires. En cas de non-respect, des poursuites pourront être engagées, sans préjudice d’une réduction des indemnisations en cas de foyer ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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