Kattrin et Noa, deux tortues recueillies et soignées après avoir été prises au piège dans des filets de pêcheurs, ont été relâchées vendredi 7 juin dernier. Elles ont pu reprendre la mer dans la Réserve marine de Banyuls-Cerbère.
Il y a quelques semaines, des filets de pêcheurs avaient blessé deux tortues caouannes. Les deux malheureuses ont été recueillies et prises en charge par les soigneurs du CestMed (centre de soin pour tortues du Grau du Roi) de la Réserve marine de Banyuls-Cerbère dans les Pyrénées-Orientales. Elles ont finalement pu reprendre le large ce vendredi 7 juin après avoir été relâchées dans la mer Méditerranée.
C’est à l’occasion du 50ᵉ anniversaire de la Réserve marine de Banyuls-Cerbère que les deux tortues, baptisées Kattrin et Noa par les soigneurs, ont été libérées. Cent-cinquante élèves ont pu y assister. Lors de cet événement, Hermeline Malherbe, présidente du Département a déclaré : « Il est nécessaire et indispensable que la remise en liberté de ces tortues impacte les esprits, pour que nous adoptions collectivement les bons réflexes qui permettront une meilleure préservation de la faune et la flore. »
Chaque année, des centaines de tortues sont prises aux pièges dans les filets marins en Méditerranée. Comme les humains, les tortues ne peuvent pas respirer sous l’eau. Alors, lorsqu’elles sont piégées entre des filets, elles risquent de s’asphyxier. Les soigneurs les ont donc gardées en surveillance jusqu’à ce vendredi où le spectacle de leur libération « a ému » les convives.
Les tortues caouannes sont des espèces protégées. Elles se reproduisent de manière conséquente dans la mer Méditerranée, ce qui multiplie les risques d’accidents comme celui de se retrouver piégées dans les mailles d’un filet.
La Réserve marine de Banyuls-Cerbère sensibilise le grand public aux conditions de vie des tortues qui subissent, comme les humains, les conséquences du réchauffement climatique. En effet, la hausse des températures bouleverse leurs habitudes de vie.
Meïssa Hadjeb (ISJT)
Journal Toulousain
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