Ce mercredi 4 décembre, l’Assemblée nationale a voté l’adoption de la motion de censure déposée contre le gouvernement de Michel Barnier ; en Occitanie, 36 députés sur 49 se sont prononcés pour. Voici lesquels.
On se souviendra de ce mercredi 4 décembre comme d’un jour historique dans la Ve République : pour la seconde fois du régime, le chef du gouvernement a été censuré, la première fois remontant à 1962. Avec 331 votes pour (288 étaient nécessaires), l’Assemblée nationale a adopté la motion de censure, déposée par le Nouveau Front Populaire, en réponse au 49.3 dégainé par Michel Barnier pour faire passer, sans vote, le projet de budget de la Sécurité sociale. Les députés d’Occitanie se sont majoritairement prononcés en faveur de la censure et donc de la chute du gouvernement. En effet, les résultats du vote, annoncés par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, peu avant 20h30, font état de 36 députés de la région, sur 49, ayant voté pour la motion de censure.
Les trois quarts des députés d’Occitanie ont donc été acteurs de la chute du gouvernement Barnier. Dans certains départements, tous les élus ont voté pour la motion de censure. C’est le cas des Hautes-Pyrénées, du Tarn-et-Garonne, de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. À l’inverse, les députés de Lozère, d’Ariège, du Gers se sont tous abstenus, position qui équivaut à un vote “contre”. En effet, il s’agit-là de la particularité de ce type de scrutin : les députés n’y ont que deux choix, soit ils votent “pour, soit ils ne se prononcent pas. Voici donc le choix de chaque élu d’Occitanie, dans chaque département :
ARIEGE
AUDE
AVEYRON
GARD
GERS
HAUTE-GARONNE
HAUTES-PYRENEES
HERAULT
LOT
LOZERE
PYRENEES-ORIENTALES
TARN
TARN-ET-GARONNE
Pas de surprise donc, la majorité des députés d’Occitanie a voté en suivant les directives de leur groupe… Excepté deux d’entre eux. La députée socialiste de Lozère Sophie Pantel ne s’est pas prononcée : « En responsabilité, je choisis de ne pas soutenir une motion de censure inefficace dans ce contexte. Les enjeux actuels demandent des solutions réalistes et constructives plutôt que des gestes symboliques qui risquent d’aggraver les crises en cours », expliquait-elle avant le scrutin. De même, Sophie Blanc, la députée du Rassemblement national des Pyrénées-Orientales n’a pas voté, contrairement aux consignes de son parti. Renseignements pris, ne s’agit pas d’un positionnement dissident, mais plutôt d’une erreur administrative. En effet, elle a été considérée comme non-votante alors qu’elle était simplement absente de l’hémicycle.
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