Inquiet d’une dégradation des services publics sur sa commune, le maire du village le Pont-de-Montvert en Lozère dénonce une réduction de horaires d’ouvertures du guichet de La Poste pour la période estivale.
C’est une lettre qui ne passe pas. Dans un courrier arrivé sur son bureau le 15 avril 2021, Stéphan Maurin, le maire de Pont-de-Montvert, découvre que La Poste a décidé de réduire l’amplitude des horaires d’ouverture de l’unique guichet du village. Durant toute la période estivale, comme de nombreuses autres communes jugées « hors zone touristique », le bureau de poste fermera les après-midi et ne sera plus accessible que de 10 heures à 12 heures 30, soit deux heures trente par jour.
Une décision que Stephan Maurin, le maire du village, juge incohérente avec la réalité de sa commune qui voit sa population décupler durant la période estivale. « La Poste considère que nous sommes hors zone touristique alors que c’est une activité très importante sur notre territoire qui dure de mars, avec le lancement de la pêche, jusqu’au mois d’octobre, avec les champignons », défend-t-il.
Mais, si l’élu est « monté au créneau », c’est qu’il s’inquiète pour l’avenir du service public sur sa commune. « Nous avons peur que la qualité des services publics continue de se dégrader après l’été. Encore cette semaine, nous avons subi trois jours de fermeture du guichet pour cause d’absence non remplacées. La Poste se doit d’assurer ses missions de service public, dont la contribution à l’aménagement et à l’attractivité du territoire. Mais avec une réduction des services, cela risque de faire fuir les personnes qui ont des projets d’installation et qui pourraient dynamiser le village », alerte Stephan Maurin. D’autant plus que le guichet de Florac, une commune voisine, est également fermé pour causez de travaux.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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