Sorti en 1966, “La Grande Vadrouille” est un film culte du cinéma français et une partie de cette œuvre réunissant Bourvil et Louis de Funès a été tournée en Lozère, l’un des nombreux départements d’Occitanie qui ont servi de décor au cinéma.
En 1966, le duo Bourvil-Louis de Funès attire les foules dans les salles obscures pour leur nouvelle comédie : “La Grande Vadrouille”. Le film devient culte grâce à ses gags iconiques, à son succès populaire, avec 17 millions d’entrées en France, mais aussi parce qu’il s’agit du dernier film avec les deux comédiens stars du film de Gérard Oury. Pendant plus de 40 ans, il a été le film français le plus vu en salle de l’histoire du cinéma. Et dans ce dernier, s’est glissé un petit bout de Lozère. Pour cause, la scène finale du long-métrage a été tournée dans le département, plus précisément à proximité de Mende.
Pour les quelques-uns qui ne connaîtraient “La Grande Vadrouille” que de nom, le film raconte l’histoire de deux Français, interprétés par Bourvil et Louis de Funès, durant la Seconde Guerre mondiale. Au fil des événements, et au gré de quelques complications, ces deux personnages aux tempéraments bien différents doivent s’allier pour aider un groupe d’aviateur britannique à s’enfuir vers la Zone Libre. À la fin du film, les héros utilisent des planeurs pour échapper aux Allemands, sous la menace des balles de ces derniers. Ainsi, la grande plaine d’où décollent les engins est en réalité l’aérodrome de Mende-Brenoux. Le tournage a eu lieu sur le causse de Mende, en Lozère, à environ 1 000 mètres d’altitude.
Mais alors, pourquoi cet endroit a été choisi ? Pour des raisons budgétaires, l’équipe de “La Grande Vadrouille” cherchait un lieu en France, suffisamment spectaculaire, d’où les planeurs pourraient décoller. Ainsi, l’aérodrome donnant sur les falaises du Truc de Balduc, sur la commune de Saint-Etienne-du-Valdonnez était donc parfait. À l’époque, cette piste de décollage était couverte d’herbe et n’avait pas encore été bitumée. Le saut dans le vide permettait de filmer une scène grandiose, idéale pour conclure cette œuvre culte.
Par ailleurs, la voiture qui lance les deux véhicules volants a réellement été jetée du haut du causse. Au pied de la falaise, on retrouve toujours aujourd’hui les épaves utilisées durant le tournage. De plus, de courtes sorties aériennes en ULM permettent de se rendre compte de ce qu’ont vécu les acteurs au moment de tourner cette séquence culte.
Erwan Harzic
Passionné de sport, curieux de tout. Journaliste pour @LeRugbynistere / Éditorialiste @LeJournalDuReal Formé à @ISJToulouse et passé par @JVCom et @lequipe
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