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Population : la Lozère gagne en moyenne 14 habitants par an

Bryan Faham

27 décembre 2024 - 16:05

La Lozère, département le moins peuplé de France, affiche une population stable avec 76 503 habitants en 2022, selon l’Insee. Ce fragile équilibre repose sur un solde migratoire positif (+0,6 %) compensant un solde naturel en déclin (-0,5 %).

population lozère — La ville de Mende, en Lozère. © EBASCOL / Shutterstock.com

La Lozère, département le moins peuplé de France métropolitaine, comptait 76 503 habitants en 2022, selon les dernières données publiées par l’Insee avant les fêtes de fin d’année. Avec une variation annuelle moyenne de 0% entre 2016 et 2022, la population reste stable, enregistrant un gain moyen de seulement 14 habitants par an sur cette période. Ce fragile équilibre repose sur un solde migratoire positif (+0,6%), compensant un solde naturel en déclin (-0,5%).

Une dynamique démographique contrastée

La capitale départementale, Mende, se distingue par son attractivité. Avec une croissance annuelle moyenne de +0,6%, elle atteint 12 322 habitants en 2022, jouant son rôle de moteur démographique. Horac Trois Rivières affiche également une croissance notable (+0,3%).

En revanche, certaines communes peinent à maintenir leur population. C’est notamment le cas de Bourgs sur Colagne, qui enregistre la plus forte décroissance avec un recul annuel moyen de -0,7%. Saint-Chély-d’Apcher et La Canourgue subissent également des baisses marquées (-0,5% chacune).

La population des plus grosses communes de Lozère en berne

Les communes les plus peuplées du département illustrent les difficultés du département. À l’inverse de Mende, qui se développe, les principales communes de la Lozère connaissent un déclin plus ou moins marqué de leur population : Marvejols (4 752 habitants) à -0,1% par an, Saint-Chély-d’Apcher (4 025 habitants) à -0,5%, Langogne (2 860 habitants) avec -0,2% et Peyre en Aubrac (2 304 habitants) avec -0,1%.

Si la Lozère bénéficie d’un solde migratoire qui soutient sa population, l’accélération du vieillissement démographique pourrait poser de nouveaux défis. Entre 2011 et 2016, le solde migratoire était de +0,2%, contre +0,6% sur la période 2016-2022, mais le solde naturel, déjà négatif, s’est encore dégradé.