La Direction générale des finances publiques a récemment publié des données concernant les impôts sur le revenu payés par les ménages dans chaque département.
En région Occitanie, la Lozère se distingue comme le département générant le moins de recettes fiscales au titre de l’impôt sur le revenu. Selon les statistiques, près de 40 millions d’euros ont été collectés en 2022, un montant dérisoire comparé aux 11 540 009 000 euros perçus à Paris.
Le deuxième département le moins performant en matière de recettes fiscales est Mayotte, dans l’Océan Indien, avec 47 millions d’euros récoltés cette même année. En troisième position se trouve la Creuse, qui a enregistré 52 millions d’euros de recettes fiscales.
La Lozère affiche également le plus faible nombre de foyers fiscaux, avec seulement 46 786 foyers, contre 1 469 703 foyers à Paris. Cette situation souligne l’impact démographique sur les recettes fiscales dans le département.
Au niveau régional, l’Occitanie se classe comme la cinquième région de France en termes de recettes fiscales, avec un total de 5 341 730 000 euros en 2022. Ce chiffre est soutenu par les performances des départements de la Haute-Garonne (environ 1,8 million d’euros) et de l’Hérault (environ 1,2 million d’euros).
Sans surprise, l’Île-de-France demeure de loin la région la plus lucrative, générant 29 743 327 000 euros en 2022, suivie par Auvergne-Rhône-Alpes, qui a perçu 8 716 570 000 euros.
Les données révèlent non seulement les disparités économiques entre les départements français, mais soulignent également l’importance de la démographie dans les recettes fiscales. La Lozère, avec ses faibles chiffres, appelle à une réflexion sur les enjeux de développement et de fiscalité dans les territoires à faible densité de population.
Journal Toulousain
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