10 Juin 2025
10 Juin 2025
Longtemps vulnérable aux inondations, la route de Toulouse à Cahors va connaître d’importants changements. Depuis le mois de mai, des travaux de réaménagement ont débuté. Première étape : la reconfiguration hydraulique du ruisseau du Bartassec, dans la zone de Brousseyras. Cette intervention a pour objectif de réduire les risques d’inondation et redessiner cette porte d’entrée historique de la ville.
Depuis le mois de mai, les engins sont à l’œuvre dans la vallée du Bartassec. La communauté d’agglomération du Grand Cahors a donné le coup d’envoi des travaux hydrauliques qui ont pour but de sécuriser l’entrée Sud de la ville. En effet, cette zone est particulièrement marquée par les crues récurrentes ayant touché notamment la route de Toulouse à multiples reprises. Les inondations de janvier 1996 et de juin 2010 restent encore dans les mémoires.
« Zone commerciale historique », selon les termes de la communauté d’agglomération, ce secteur a été classé en zone rouge du Plan de prévention des risques d’inondation dès 2004. Ainsi, la première phase des travaux concerne la remise à ciel ouvert du Bartassec sur près de 400 mètres, à hauteur de l’ancienne décharge de Brousseyras.
Pour l’histoire, l’ancienne décharge de Brousseyras, installée depuis 1976, a été exploitée sur le lit même du Bartassec, désormais busé sur 330 mètres. Ce conduit souterrain, aujourd’hui dégradé, ne permet plus un écoulement suffisant des eaux en période de fortes pluies, ce qui provoque des débordements fréquents vers la route départementale et les zones voisines.
Pour réduire ces fléaux d’inondations, les travaux entamés au mois de mai consistent à débroussailler, terrasser et étanchéifier le massif de déchets, tout en repositionnant le lit du cours d’eau pour contourner la zone enfouie.
Le nouveau tracé assurera ainsi le passage d’une crue centennale jusqu’à la confluence avec le ruisseau du Lacoste. Pour cela, le lit du Bartassec sera élargi d’un mètre et le fossé longeant la route départementale sera abaissé. En parallèle, la réhabilitation du site prévoit la mise en place d’un dispositif de drainage et de collecte temporaire des lixiviats, ces liquides issus de la décharge.
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