Après la décision de supprimer des trains passant par Cahors, le député du Lot, Aurélien Pradié (LR) interpelle le patron de la SNCF à travers un courrier.
Des trains en moins, et des questions en plus. La SNCF s’apprête à proposer des trains en moins en gare de Cahors. Ce qui pousse le député de la première circonscription du Lot, Aurélien Pradié (LR) à interpeller le PDG de la compagnie ferroviaire, Christophe Fanichet. Il lui a adressé un courrier le 24 octobre dernier. Le document est relayé par nos confrères de La dépêche du Midi.
Parmi les trains supprimés par la SNCF, figure l’Intercité assurant la ligne Paris Austerlitz-Cahors de 17h40. Il y a aussi le Cahors-Paris Austerlitz de 7h02. Sans oublier les TER entre Brive et Cahors. Ces voyages ne seront plus assurés par la société à partir du 12 décembre. C’est « juste avant la période des vacances de Noël », note le parlementaire.
« Cette baisse significative du nombre de trains va forcément impacter les usagers des gares desservies par ces lignes. Beaucoup l’utilisent pour des déplacements professionnels quotidiens et pour les études. Une pétition a recueilli 2 000 signatures. L’incompréhension est grande face à ce choix de réduire le nombre de trains alors que ce mode de déplacement est largement promotionné par le gouvernement », fait remarquer Aurélien Pradié.
Il note également que « l’axe Paris-Cahors traverse des communes de taille moyenne où il est primordial de maintenir une offre de service de transports et de favoriser l’usage du train ». Le parlementaire demande donc au dirigeant « bien vouloir donner les raisons de l’arrêt de ces trains et d’envisager le maintien de ces lignes dans l’intérêt des habitants du territoire ».
Il convient de rappeler que le 17 mars dernier, le ministère des Transports a signé avec la SNCF une nouvelle convention d’exploitation pour soutenir jusqu’en 2031 la relance des trains Intercités.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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