Depuis ce lundi 1er janvier 2024, une nouvelle catégorie de véhicules n’a plus le droit de circuler librement au sein de la ZFE de Montpellier : les Crit’Air 4. Seules les voitures avec des vignettes “100% électriques”, 1, 2 et 3 restent autorisés dans le périmètre actuel.
Qui dit nouvelle année, dit nouvelles réglementations sur les routes. Depuis ce lundi 1er janvier 2024, les automobilistes vont devoir être vigilants à l’intérieur de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) de Montpellier, puisque les véhicules de Crit’Air 4 ne peuvent plus y circuler librement. Jusque-là, les restrictions ne concernaient que les vignettes de niveau 5 et les voitures non classées. Cette nouvelle interdiction vient renforcer le dispositif déjà en place depuis le 1er juillet 2022. La Métropole explique ainsi : « Pour les particuliers, seules les voitures essence antérieures à 1997 et voitures diesel antérieures à 2006 sont concernées par l’interdiction de circuler à partir du 1er janvier 2024. »
Si le gouvernement a dispensé certaines villes comme Toulouse d’appliquer les prochaines étapes de la ZFE, ce n’est pas le cas de Montpellier. En effet, la préfecture de l’Hérault et son agglomération est actuellement dans la première phase du dispositif. Du 1er juillet 2022 au 30 juin 2026, les véhicules les plus polluants disparaissent progressivement du périmètre de la ZFE. Celui-ci concerne les communes suivantes : Castelnau-le-Lez, Clapiers, Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montpellier, Pérols,
Saint-Jean-de-Védas et Villeneuve-lès-Maguelone.
Les restrictions concernent ainsi les vignettes de Crit’Air 4, 5 et les véhicules non classés. Puis, dès le 1er janvier 2025, l’interdiction s’appliquera aux voitures de Crit’Air 3. Montpellier entrera ensuite dans la seconde phase du dispositif au 1er juillet 2026. À ce moment-là, le périmètre s’étendra sur l’ensemble des 31 communes de la Métropole, élargissant ainsi la ZFE. La Ville rappelle tout de même : « En cas de non-respect des restrictions de circulation, le conducteur d’un véhicule léger motorisé en infraction risque une amende forfaitaire de 68 euros. Cette amende peut monter jusqu’à 135 euros pour le conducteur d’un poids lourd, d’un bus ou d’un autocar. » En revanche, quelques dérogations existent, celles-ci sont entièrement détaillées sur le site de la Métropole montpelliéraine.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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