Après l’évacuation d’un squat le 27 octobre à Montpellier, 32 personnes, dont 14 enfants, se sont retrouvées sans solution d’hébergement. Ces familles sont désormais toutes prises en charge.
« Toutes les familles sont prises en charge dès aujourd’hui », annonce Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, dans un communiqué en date de ce mardi 4 novembre. Pour rappel, la police nationale avait procédé à l’évacuation d’un squat ce lundi 27 octobre. Au sein de celui-ci se trouvaient « 32 personnes – dont 14 enfants/mineurs – qui se sont installées sur le parvis de l’Hôtel de Ville suite à leur expulsion ». « Pourtant compétent en la matière, l’Etat n’a proposé aucune solution d’hébergement d’urgence », dénonce le maire. La Ville, qui s’est « ainsi retrouvée devant le fait accompli », s’est « mobilisée pour leur trouver une solution de relogement ». Et ce, « face à l’absence de réponse de l’Etat ».
Ainsi, elle a « ouvert le dialogue dès le premier jour » et « une solution de mise à l’abri a été formulée le deuxième ». « Cette dernière a été d’abord refusée par les familles puis acceptée par une partie d’entre elles », indique la Ville. En parallèle, les équipes du Centre communal d’action sociale (CCAS) « ont procédé à un recensement permettant de connaitre les situations de chacun, ce qui a permis l’accompagnement de sept personnes dès vendredi ». Parmi elles : « une femme victime de violences conjugales et sa fille qui ont été mises à l’abri durablement » et « une autre famille, d’origine russe, dont un enfant va être hospitalisé, qui sera hébergée dans un foyer pour “famille enfant malade” ».
Toutes les familles expulsées du squat sont désormais prises en charge « dans des hôtels, choisis à proximité des écoles où les enfants sont scolarisés, afin de garantir le droit à l’éducation et la protection de l’enfance ». « Cette solution sera temporaire, le temps que chaque situation soit accompagnée dans le respect du droit. Elle a été acceptée en ces termes par les familles hier soir », précise Michaël Delafosse qui compte « lancer une procédure de remboursement auprès des services de l’Etat » afin de « recouvrir les frais engagés ». Elle leur demande par ailleurs « de mobiliser dans les plus brefs délais leurs moyens matériels et leurs locaux vacants et parvenir à une solution de relogement pérenne pour ces familles ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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