Plus de 25 400 signatures recueillies contre un projet urbain à Montpellier, dans l’Hérault. Le collectif Préservons la Cité bergère a lancé, ce vendredi 12 septembre 2025, une pétition en ligne pour empêcher la construction de deux immeubles à la place du terrain maraîcher dans le quartier Beaux-Arts. Il dénonce une « bétonisation galopante à l’œuvre dans toute la ville ».
“Contre la disparition de la dernière terre agricole du centre-ville de Montpellier !”, c’est le nom de la pétition lancée, ce vendredi 12 septembre 2025 sur le site internet Change.org, par le collectif Préservons la Cité bergère. Ce dernier s’oppose à un projet urbain prévu sur un terrain maraîcher dans le quartier Beaux-Arts à Montpellier, dans l’Hérault. Les plus de 25 400 signataires dénoncent la bétonisation de cet espace vert alors que « les élus prônent la végétalisation de la ville ». Une végétalisation plus qu’essentielle, Montpellier figurant dans le top 10 du Parisien des villes les plus menacées par le réchauffement climatique.
D’après le collectif, composé de riverains et d’associations, deux permis de construire ont été délivrés le 6 août 2025 par la municipalité. Ainsi, deux immeubles de plus de 15 mètres de hauteur viendraient prendre la place de cette terre agricole, dont les riverains profitent, les fruits et légumes étant vendus dans le quartier. Les opposants craignent donc une perte de qualité de vie.
« Réduire les espaces verts, porteurs de biodiversité et qui apportent quiétude et bien-être à notre quotidien est une aberration », exprime le collectif sur la page de la pétition. Les opposants ont identifié plusieurs risques liés à cette construction : la transformation du paysage, l’aggravation des risques d’inondation suite à l’imperméabilisation des sols, l’amplification des nuisances sonores, la perte de la biodiversité, la dégradation de la qualité de l’air ou encore l’augmentation de la chaleur en été.
Les signataires demandent à la Mairie de « trouver la solution pour préserver ce dernier espace de terre agricole pour continuer à produire une nourriture saine et locale, et pourquoi pas proposer des animations et sensibilisations à l’agriculture urbaine ». Selon les informations recueillies par nos confrères d’ICI Hérault, le collectif a été reçu à la mairie et une nouvelle rencontre devrait avoir lieu prochainement.
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