Un nouveau parc vient d’être inauguré à Montpellier dans le quartier d’affaires Cambacérès. D’une surface de 18 hectares, il abrite une flore variée et est doté de divers aménagements.
C’est un nouvel écrin de verdure qui a été inauguré à Montpellier en ce mois de juin. Son nom : le parc Guilhem VIII. Pour ceux qui ne le savent, ce dernier a été un des seigneurs de Montpellier. Il a proclamé la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi, dans la commune. Ce qui a contribué au développement et au rayonnement de la cité où se trouve aujourd’hui la plus ancienne école de médecine en exercice dans le monde occidental.
Installé au cœur du nouveau quartier d’affaires Cambacérès, ce nouvel espace vert s’étend sur pas moins de 18 hectares et abrite une flore variée avec près de 1 900 arbres, arbustes et cépées « adaptés au climat méditerranéen », notamment des chênes, des sorbiers, des prunus, des pistachiers ou encore des plantes aromatiques telles que des santolines. Un parc que la faune typique de la Petite Camargue s’est déjà approprié puisque « des aigrettes et ibis ont pu y être observés ».
Les salariés des environs, les étudiants et les lycéens du Lycée Pierre Mendès-France, mais également les habitants, qui peuvent s’y rendre en tramway, trouvent aussi leur compte au sein de ce nouvel espacce, d’après la Métropole de Montpellier. Il faut dire que le parc, en plus d’être un lieu propice à la balade, invite au divertissement ou au repos. Il est effectivement doté de plusieurs aménagements : bancs, chaises longues, tables de pique-nique, baby-foots, tables de ping-pong…
Outre cela, le parc vise également à réduire le risque hydraulique. En effet, le ruisseau Nègue-Cats, qui le traverse, peut inonder « les plaines de part et d’autre de son lit mineur et crée de graves désordres en aval sur le territoire communal de Lattes » lors de fortes pluies. Ainsi, la Métropole a engagé « un vaste programme » pour circonscrire les zones d’expansion du cours d’eau au périmètre du parc avec, notamment, la création de sept bassins de compensation et d’écrêtement au sein de celui-ci.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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