Face à l’augmentation des maladies auto-immunes, l’IHU Immun4Cure a été officiellement lancé à Montpellier le 17 septembre. Labellisé en 2023, cet établissement vise à devenir le premier pôle européen en recherche et développement d’immunothérapie.
L’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Immun4Cure a été officiellement lancé à Montpellier, annonce le Centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville, mardi 17 septembre. Labellisé en 2023 dans le cadre du plan France 2030, l’établissement a l’ambition de devenir le premier pôle européen de recherche et de développement en immunothérapie appliquée aux maladies auto-immunes.
Les maladies auto-immunes touchent 15 millions d’Européens. Ces affections chroniques, où le système immunitaire attaque par erreur des cellules saines, peuvent affecter divers organes et systèmes du corps. Selon des estimations, 5 à 8% de la population mondiale concernée. Il s’agit essentiellement de femmes. Elles sont huit fois plus touchées que les hommes.
« Immun4Cure entend répondre au défi posé par l’accroissement des maladies auto-immunes qui représentent un important problème de santé publique », fait savoir l’institut dans un communiqué. Il se fixe plusieurs objectifs : approfondir la compréhension de trois maladies clés (polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie et lupus), détecter ces pathologies de manière plus précoce, améliorer les parcours de soins et développer des stratégies thérapeutiques innovantes et ciblées.
Sous l’impulsion du CHU de Montpellier, de l’Inserm et de l’Université de Montpellier, Immun4Cure s’appuie sur l’expertise des équipes de recherche et médicales montpelliéraines, déjà reconnues pour leur excellence dans le domaine des maladies auto-immunes et de la thérapie cellulaire. L’institut bénéficie également d’un large réseau de partenaires locaux et internationaux.
Immun4Cure regroupe 15 équipes mixtes de recherche et plus de 200 personnes, incluant scientifiques, ingénieurs, cliniciens et personnels techniques et administratifs. L’institut dispose de 8 000 m² de laboratoires, dont 2 000 m² de salles blanches, répartis sur trois sites : un site clinique et un site de recherche sur le campus de l’Hôpital Saint-Éloi, ainsi qu’un site de recherche et un incubateur de start-ups sur le campus Triolet de l’Université de Montpellier.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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