La CGT Hérault organise une manifestation à Montpellier ce jeudi 9 octobre pour dénoncer des politiques sociales jugées trop restrictives. Cette journée d’action se déroule dans un contexte politique particulièrement tendu.
Nouvelle journée d’action à Montpellier. Ce jeudi 9 octobre, la CGT Hérault appelle à une mobilisation départementale dans la continuité du mouvement “Bloquons tout” du 10 septembre et des grèves des 18 septembre et 2 octobre.
Ce matin, dès 7 heures, les travailleurs du secteur social se sont retrouvés pour un rassemblement statique devant le Conseil départemental de l’Hérault. L’après-midi, une manifestation partira à 14 heures de la place de France, dans le quartier Odysseum à Montpellier, en direction du bureau local de l’Agence régionale de santé (ARS). Une délégation de la CGT sera reçue par l’ARS Occitanie à 16h30.
Pour faciliter la venue des participants, des bus partiront de Bédarieux à 11 heures et de Clermont-l’Hérault à 11h30, selon l’Union locale de la CGT de Lodève-Clermont.
Avec ces mobilisations, la CGT Action Sociale veut dénoncer les effets de deux quinquennats de politiques comme étant restrictives : coupes budgétaires, suppressions de postes, gel des salaires et réduction des moyens dans le secteur médico-social.
L’organisation réclame notamment une hausse du point d’indice, le “Ségur pour tous”, plus de soignants, de meilleures conditions de travail et réaffirme son opposition à la réforme des retraites à 64 ans.
Contrairement aux précédentes manifestations, cette journée du 9 octobre n’est pas organisée à l’appel de plusieurs syndicats. La participation devrait donc être moindre.
Jeudi dernier, la préfecture de l’Hérault avait recensé 4 000 manifestants à Montpellier, contre plus de 7 000 selon la CGT, des chiffres déjà en recul par rapport aux précédentes mobilisations.
Cette journée d’action intervient dans un climat politique tendu. La France est sans Premier ministre depuis la démission de Sébastien Lecornu le lundi 6 octobre, moins d’un mois après sa nomination et moins de 24 heures après l’annonce de son gouvernement. Emmanuel Macron lui a demandé de poursuivre des « ultimes négociations » pour la stabilité du pays.
Mercredi soir, l’ancien chef du gouvernement a affirmé sur France 2 que « la situation permet » au président « de nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Montpellier
Commentaires