L’intersyndicale appelait à une nouvelle journée de mobilisation ce jeudi 2 octobre. Dans les rues de Montpellier, entre 4 000 et 7 000 personnes ont manifesté.
Une nouvelle journée de mobilisation était organisée au niveau national ce jeudi 2 octobre. De nombreux rassemblements étaient prévus partout en France, notamment à Montpellier. En tout, la manifestation a rassemblé 4 000 personnes, selon la préfecture de l’Héraut, et 7 000, d’après les syndicats. Un nombre en baisse, comparé aux précédentes mobilisations. En effet, le rassemblement du 18 septembre avait rassemblé entre 10 000 et 20 000 manifestants et celui du 10 septembre entre 7 000 et 8 000 participants.
Le cortège, mené notamment par les syndicats CGT, CFE-CGC, CFTC et FSU, s’est élancé de la place Albert-1er à 10h30. Il devait normalement rejoindre la place Zeus et éviter la place de la Comédie. Le préfet avait effectivement pris un arrêté d’interdiction de manifester dans l’Ecusson. L’objectif : « permettre une déambulation des manifestants en toute sécurité tout en limitant les contraintes sur les activités commerciales du centre-ville ». Mais le cortège a finalement gagné la place de la Comédie en fin de matinée.
L’union départementale FO de l’Hérault manquait, toutefois, à l’appel. Elle a effectivement décidé de sortir du cortège. « La manifestation allait commencer dans des conditions normales jusqu’au moment où un groupe est rentré de force dans le cortège. Ce groupe portait des slogans “politiques” et, surtout, s’est permis de crier des slogans autres que syndicaux », rapporte le secrétaire général, Franck Mary-Montlau, dans une lettre, avant de citer : « mort aux flics” ou « tout le monde déteste la police ». « Nous ne pouvons cautionner et nous associer à de tels propos », déclare-t-il.
Et si la manifestation s’est plutôt déroulée dans le calme, la préfecture fait état de huit interpellations à Montpellier « pour motifs liés notamment à des jets de projectiles, des outrages et menaces de mort ». D’après son bilan, les forces de sécurité ont « fait usage à 9 reprises de grenades lacrymogènes ». D’importants moyens avaient d’ailleurs été mobilisés ce jeudi. Pas moins de 350 policiers et gendarmes ont effectivement été engagés à Montpellier, mais également une centaine de sapeurs-pompiers du SDIS.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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