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Pourquoi des hélicoptères militaires vont-ils survoler Montpellier, ces mercredi et jeudi ?

Nicolas Belaubre

21 juin 2022 - 17:11

Ces mercredi 22 et jeudi 23 juin, dans le cadre d’un exercice, des hélicoptères militaires vont survoler des zones urbaines du centre de Montpellier.

hélicoptère militaire Montpellier — Un hélicoptère militaire NH90 Caïman de de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) Française CC BY SA 40 Ibex 73

Ceci est un exercice ! Peut-être entendrez-vous le vrombissement sourd de pales d’hélicoptères dans le ciel de Montpellier, ces mercredis 22 et jeudi 23 juin. En effet, pendant deux jours, des appareils militaires participeront à un exercice avec les hommes du RAID et du GIGN dans le département de l’Hérault.

Les hélicoptères militaires engagés pourront donc effectuer des manœuvres aux abords de la Gare Sud de France de Montpellier, le mercredi 22 juin dans la matinée, puis de l’Hôtel de Ville dans l’après-midi. Le lendemain, jeudi 23 juin, ils seront déployés à proximité de la Tour du Triangle le matin puis dans la zone de l’Hôtel de région.

Afin de limiter les nuisances sonores, les vols au-dessus des zones d’habitations seront de courte durée, précise toutefois la préfecture de l’Hérault. Seul le survol de l’Arèna se déroulera de nuit.

Un exercice pour se préparer à des attaques dans de grands immeubles

Cet exercice, conjointement organisé par le ministère de l’Intérieur et le ministère des armées vise à préparer les forces d’intervention à des missions dans des zones fortement urbanisées. L’objectif étant, selon les services de l’État, de « se préparer à l’éventualité d’attaques conjointes impactant plusieurs sites marqués par une importante fréquentation ou par des contraintes d’accessibilités comme des immeubles de grande hauteur ».

Habituellement réservés à des opérations sur des théâtres extérieurs, les hélicoptères de l’armée française sont toutefois susceptibles « d’apporter leur capacité d’héliportage pour le soutien et l’appui du RAID et du GIGN sur le territoire national métropolitain ».

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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