31 Mai 2025
31 Mai 2025
Un vaste chantier de réhabilitation du site archéologique de Lattara, à Lattes, et du musée Henri Prades débutera en 2027. L’objectif est de créer un véritable complexe archéologique accessible au public à l’horizon 2030.
Le site archéologique de Lattara et le musée Henri Prades, sur la commune de Lattes (Hérault) s’apprêtent à entrer dans une nouvelle ère. Montpellier Méditerranée Métropole et la Région Occitanie se préparent à lancer un projet ambitieux : transformer ce lieu en un véritable complexe archéologique, ouvert au grand public. Plus de 19 millions d’euros seront investis. Les travaux débuteront en 2027 pour une ouverture prévue en 2030.
Aujourd’hui, seul le musée Henri Prades, inauguré en 1986, est accessible aux visiteurs. Le site de fouilles, un ancien port gaulois puis romain, et le centre de recherche, bien que fonctionnels, restent fermés au public. La transformation annoncée le lundi 26 mai vise justement à changer cela.
Le futur complexe intégrera un parcours de visite sur le site antique, un nouveau parvis, un espace café et des aménagements pour l’accessibilité. Le mas Saint-Sauveur accueillera un portail de l’archéologie. Un Centre de Conservation et d’Études Archéologiques (CCEA) sera aussi installé dans les anciens chais.
Selon Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole, ces changements permettront de « créer la nouveauté, se projeter dans le futur tout en honorant le passé ». L’objectif est de valoriser les vestiges de l’antique port gallo-romain de Lattara, tout en respectant le patrimoine bâti et naturel.
L’insertion paysagère est un enjeu majeur. Le site borde la réserve naturelle du Méjean. Le projet prévoit des dispositifs pédagogiques sur l’évolution du littoral et de l’environnement depuis le Néolithique.
La Métropole souhaite faire du site « une expérience globale autour de l’ancienne cité de Lattara », mêlant conservation, valorisation et recherche scientifique. Le projet de réhabilitation du site de Lattara – musée Henri Prades s’inscrit dans l’ambition métropolitaine de valoriser le patrimoine archéologique, en le rendant plus accessible au grand public.
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