Deux premiers cas humains d’infection au virus West Nile ont été signalés dans l’Hérault. Cette maladie est transmise par les moustiques de type Culex, contaminés après avoir piqué des oiseaux sauvages infectés. L’Agence régionale de santé Occitanie appelle à la prudence.
La préfecture de l’Hérault confirme ce mardi 26 août, dans un communiqué, deux premiers cas d’infection humaine au virus West Nile dans le département. Le premier a été détecté à Agde au mois de juillet, le second à Florensac ces derniers jours. Ils ont été contaminés par des moustiques de type Culex, contaminés après avoir piqué des oiseaux infectés par le virus. Après une démoustication dans le Nord de l’Ariège contre le chikungunya, une nouvelle opération de ce type a été menée à Florensac pour lutter contre ce nouveau virus. L’ARS a également renforcé le dispositif de surveillance et a sensibilisé les professionnels de santé au dépistage de tout cas suspect. Dans son dernier bulletin, publié le 20 août, Santé Publique France annonce l’identification de 13 cas humains d’infection par le virus West Nile dans six départements français.
« Les humains peuvent être atteints par le virus West Nile lorsqu’ils sont piqués par des moustiques infectés, mais ne peuvent pas le transmettre à leur tour », rassure la préfecture. Si dans la plupart des cas, le patient ne présente pas de symptôme, il est possible qu’un syndrome pseudo-grippal se manifeste chez certains, c’est-à-dire de la fièvre, des maux de tête ou encore des douleurs musculaires, accompagné d’une éruption cutanée. « Plus rarement (moins de 1%), l’infection peut provoquer des complications neurologiques », indique la préfecture.
Le préfet de l’Hérault et l’ARS Occitanie rappellent les gestes de prévention pour éviter la propagation de ce virus :
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