Incendie dans l’Hérault : Un pompier volontaire placé en garde à vue

Un homme, sapeur-pompier volontaire, est suspecté d’être à l’origine de plusieurs incendies dans le département de l’Hérault. En revanche, rien ne le lie aux feux du mardi 26 juillet.

De soldat du feu à pyromane. L’homme, sapeur-pompier volontaire au Sdis de l’Hérault, est placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête concernant huit départs de feu dans le département, indique le procureur de Montpellier mercredi 27 juillet. Rien ne le lie à l’important incendie dans le secteur de Gignac. En revanche, il est soupçonné de plusieurs départs de feu, à Saint-Privat en mai et à Saint-Jean-de-la-Blaquière, le 21 juillet et dans la nuit de mardi à mercredi. Son véhicule a été repéré dans les lieux par des témoins.

Dans la soirée du 26 mai, trois départs de feu sont signalés à Saint-Privat, dans le nord de l’Hérault. « À cette occasion, un témoin communiquait des informations permettant d’identifier un véhicule roulant à vive allure et tous feux éteints à proximité », indique le procureur de Montpellier, Fabrice Bélargent, dans un communiqué.

Rien ne lie le pompier à l’incendie de Gignanc dans l’Hérault

Le 21 juillet, le même véhicule a « marqué un bref arrêt » sur un chemin de terre menant à Saint-Jean-de-la-Blaquière où « un départ de feu a été constaté quelques instants plus tard ». Et ce véhicule a encore été vu dans la nuit de mardi à mercredi dans la même commune, « concomitamment au constat de quatre départs de feu », selon le procureur.

« Il convient de souligner que les faits cités ci-dessus sont distincts de l’important incendie qui a débuté hier matin aux alentours de la commune de Gignac », a insisté le procureur. Ici aussi, la piste criminelle est privilégiée. En effet, deux départs de feu ont eu lieu à quelques centaines de mètres l’un de l’autre avant de se réunir pour ne former qu’un brasier. Le parquet de Montpellier a donc décidé d’ouvrir une enquête mardi 26 juillet. Cet incendie qui a brûlé quelque 800 hectares de végétation est désormais fixé, c’est-à-dire qu’il ne progresse plus.