16 Juin 2025
16 Juin 2025
Le virus du chikungunya a été détecté chez une personne résidant à Prades-le-Lez, dans l’Hérault, sans antécédent de voyage en zone tropicale. Il s’agit d’un cas autochtone, le premier en Occitanie cette saison, mais le second français, qui a conduit les autorités sanitaires à déclencher des actions préventives renforcées pour limiter la propagation du virus.
L’ARS Occitanie se met en alerte. Un cas de chikungunya autochtone a été confirmé à Prades-le-Lez, dans l’Hérault, chez une personne n’ayant pas voyagé récemment dans une zone tropicale. C’est le premier cas de ce type en Occitanie cette saison et le deuxième en France métropolitaine. Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie, « l’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude ».
Pour rappel, le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique tigre infecté. Elle provoque généralement une fièvre soudaine, de fortes douleurs articulaires, une conjonctivite et parfois des éruptions cutanées. Un cas est dit autochtone lorsque l’infection survient chez une personne n’ayant pas voyagé dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes.
Pour limiter tout risque de propagation locale du virus, des actions ciblées ont été déployées à Prades-le-Lez. Selon l’ARS, les mesures comprennent :
De plus, les habitants ayant fréquenté la commune depuis début mai et présentant des symptômes évoquant le chikungunya sont invités à consulter leur médecin traitant.
« La lutte contre le moustique tigre s’appuie sur la mobilisation de chacun et l’adoption des bons réflexes », souligne l’ARS. Parmi les gestes conseillés : éliminer les eaux stagnantes, couvrir les réservoirs, changer l’eau des plantes chaque semaine, nettoyer gouttières et caniveaux, ou encore débroussailler les jardins. Pour se protéger des piqûres, l’usage de répulsifs, de moustiquaires (notamment pour les nourrissons et les personnes alitées) est également recommandé.
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