Alors que certains hôpitaux sont contraints de restreindre l’accès aux urgences, voilà comment cela se déroule dans les Hautes-Pyrénées cet été.
L’heure est à l’organisation dans les hôpitaux des Hautes-Pyrénées. À l’approche de la période estivale, pendant laquelle des tensions sur le système de santé sont anticipées, les services de santé dans les Hautes-Pyrénées s’organisent. « De manière générale, les établissements de santé sont en situation de tension. Le maximum est fait par les équipes pour maintenir l’accès aux soins et les prises en charge non reprogrammables », selon la préfecture du département.
« Les établissements de santé procèdent cet été, comme tous les ans, à des réductions de places dans les services de chirurgie ambulatoire du centre hospitalier de Tarbes et de la clinique de l’Ormeau afin de permettre aux équipes de prendre leurs congés d’été », annonce la préfecture. Elle précise que « cela ne concerne que les interventions programmées pouvant être décalées sans perte de chance pour les patients ».
Le service de chirurgie vasculaire de la polyclinique de l’Ormeau sera fermé à compter de fin juillet pour trois semaines. Et les capacités en soins de suite et réadaptation sont réduites pour concentrer les ressources humaines sur les autres services à besoins aigus.
Les maternités restent ouvertes, tout comme les services d’urgence de Tarbes, Lourdes, Lannemezan et Bagnères. La préfecture précise cependant que « nous sommes tous garants de la continuité de cette offre qui implique un recours raisonné et structuré en fonction des besoins ».
Elle fait ensuite une distinction entre les besoins. Pour une urgence vitale, il faut contacter le 15. En cas de besoin d’une consultation de médecine générale, il faut contacter une maison de santé ou un centre de santé pendant la journée, ou le 36 99 le soir. Ces services pourront ensuite orienter les usagers en fonction de leurs besoins.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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