Depuis lundi 24 juin, la collecte des ordures est fortement perturbée dans le Nord de Toulouse. Les éboueurs du dépôt de l’Union ont exercé leur droit de retrait, limitant considérablement le ramassage des déchets.
La collecte des ordures ménagères est perturbée depuis lundi 24 juin dans le Nord de l’agglomération de Toulouse. Les éboueurs du dépôt de l’Union ont exercé leur droit de retrait, ce qui limite considérablement le ramassage des déchets. Une activité limitée est maintenue grâce à des contractuels.
Une réunion entre les 80 agents du dépôt de l’Union et la direction Politique et Prévention des Déchets de Toulouse Métropole a tourné au vinaigre, vendredi dernier. Le ton est monté et les discussions sur l’organisation du planning estival ont dégénéré après une accusation d’insécurité au travail de la part des éboueurs, selon La Dépêche du Midi.
Cet incident a déclenché l’exercice du droit de retrait des agents. Une nouvelle réunion a eu lieu ce mercredi 26 juin avec des organisations syndicales et des représentants des agents afin de statuer sur « l’existence d’un danger grave et imminent qui justifierait le droit de retrait ». Elle a été conclue « par l’absence d’un tel danger », fait savoir Toulouse Métropole en début de soirée.
« Toulouse Métropole affirme sa réprobation de la grève sauvage organisée à l’initiative de quelques agents, en réponse à une réunion pour échanger sur leurs besoins. Elle redit l’importance des évolutions en cours dans l’ensemble des dépôts de collecte, pour la santé de ses agents et la qualité du service rendu », indique encore la collectivité.
La Métropole met en avant les efforts déployés ces dernières années pour améliorer les conditions de travail des agents et la qualité du service rendu aux habitants. Il s’agit notamment de la réorganisation des tournées, ou encore la fin de l’habitude du “fini-parti”. Du côté de l’Union, il est notamment question de la construction d’un nouveau dépôt dont la livraison des premiers locaux est prévue en fin d’année.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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