Toulouse : le tribunal ordonne des travaux pour la sécurité d’une riveraine
24 mai 2024 - 18:13
Le Tribunal administratif de Toulouse ordonne à la Mairie de Toulouse de sécuriser le chemin du Château de l’Hers dans un délai de six mois. Cette décision vise à protéger les habitants, notamment Lucie Lafabrie, face à une circulation accrue.
Dans une décision rendue jeudi 23 mai, le tribunal administratif de Toulouse ordonne à la Mairie de Toulouse de réaliser des travaux dans un délai de six mois sur le chemin du Château de l’Hers. Cette mesure vise à garantir la sécurité des habitants, notamment de Lucie Lafabrie et ses proches. Ils doivent pouvoir entre et sortir du domicile en sécurité.
Un accès dangereux à son domicile à cause de la circulation
La plaignante et son avocate, Me Laffourcade, ont argumenté que la configuration de la voie ainsi que l’intensification du trafic rendent l’accès à son domicile dangereux. Le chemin du Château de l’Hers accueille une circulation de plus en plus importante. Cet axe voit notamment passer la ligne de bus 19 du réseau de Tisséo et des poids lourds. Et lorsqu’ils se croisent, ils sont contraints de monter sur le trottoir. Le Tribunal a estimé que cette situation constituait un danger pour la sécurité publique.
« Mme Lafabrie et sa famille ont été percutées à plusieurs reprises par les rétroviseurs de véhicules alors qu’ils se déplaçaient sur le trottoir très étroit situé devant leur maison », explique l’avocate de la plaignante dans un communiqué. La collectivité est alertée de cette situation depuis 2015.
Des mesures aux effets insuffisants, selon le tribunal administratif de Toulouse
Le juge administratif a considéré que les mesures mises en place jusqu’alors par la collectivité ne sont pas suffisantes pour assurer la sécurité des habitants. Malgré la réduction de la vitesse, l’installation de ralentisseurs et la création de giratoires, le risque persiste en raison de l’étroitesse de la voie et du passage régulier de véhicules.
La décision du Tribunal souligne également l’absence d’éléments probants justifiant l’impossibilité de mettre en place un sens unique ou un itinéraire alternatif. De plus, le fait qu’aucun accident n’ait été recensé dans les cinq années précédant la requête n’a pas été retenu en faveur des défendeurs.
Commentaires