22 Mars 2025
22 Mars 2025
Dans l’agglomération de Toulouse, le prix du loyer médian en 2024 augmente de 0,1€/m² par rapport à l’année précédente. Malgré cette stabilité apparente, le marché locatif reste sous tension, notamment en raison d’une faible rotation des biens.
Le prix du loyer médian dans l’agglomération toulousaine s’établissait à 12€/m² en 2024, soit une hausse modérée de 0,1€/m² par rapport à 2023, selon les derniers résultats de l’observatoire local des loyers publiés par l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement de Toulouse et la préfecture de la Haute-Garonne ce jeudi 13 mars.
Cette relative stabilité s’explique en partie par l’encadrement de l’évolution des prix part l’indice de référence des loyers (IRL). « Elle ne doit cependant pas occulter la tension du marché qui perdure du fait de la faible rotation des biens », fait remarquer l’AUAT.
Les loyers médians au mètre carré restent plus élevés à Toulouse (12,7€/m²) qu’en périphérie (11,1€/m²). Cependant, en raison de la plus grande superficie des logements autour de la Ville rose, le montant médian des quittances mensuelles y est plus élevé (648€ contre 590€ à Toulouse).
Pour un studio ou T1 loué en 2023, le loyer médian atteint 443€/mois, hors charges, en hausse de 10€/mois sur un an, pour une surface moyenne de 26m². « La mobilité étant plus forte dans ce type de logement, les bailleurs ont ainsi plus souvent l’occasion de réajuster le loyer au niveau du marché à l’entrée du locataire dans les lieux », fait remarquer l’AUAT.
Les T2 et T3, qui représentent 63% du parc locatif privé, affichent également des hausses : 538€/mois pour un T2 (contre 520€ en 2023) et 695€/mois pour un T3 (contre 660€).
Le nombre de T4 à la location et des logements poursuit sa baisse. Pourtant, « la demande sur ce type de logements est forte car alimentée à la fois par les familles et par les étudiants ou les personnes en recherche de colocation », selon l’AUAT. En 2024, leur loyer médian s’élève à 842€/mois. Mais l’hypercentre de Toulouse, le loyer mensuel médian hors charges de ce type de bien est à plus de 1 200€.
Les maisons de quatre pièces et plus, qui ne représentent que 12% du parc locatif privé, se louent en moyenne 1 000€/mois. Présentes à 70% en périphérie, leur tension locative semble s’être stabilisée.
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