Toulouse. L’école maternelle Port Garaud en sursis jusqu’en juin
La décision de fermer l’école maternelle Port Garaud à Toulouse a été reportée au mois de juin. Les parents d’élèves espèrent pouvoir l’empêcher.
C’est un sursis. L’école maternelle Port Garaud à Toulouse reste ouverte jusqu’au mois de juin. La municipalité a demandé au conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) de ne pas acter la fermeture de l’établissement. Elle a souhaité à la place une “fermeture conditionnée”. « Cela va nous permettre de chercher des solutions et de voir si de nouvelles inscriptions ont lieu dans le secteur de Port Garaud », explique Marion Lalane de Laurabère, l’adjointe au maire en charge des affaires scolaires, dans les colonnes de La Dépêche du Midi.
Car le problème de l’école maternelle Port Garaud, la plus petite de Toulouse, se situe au niveau des inscriptions. L’établissement ne compte que deux classes. Pour les conserver, avec les deux postes d’enseignants qui correspondent, il faut au moins 24 élèves par classe. Mais les effectifs sont constamment en baisse ces dernières années. Et les prévisions pour la prochaine rentrée scolaire suivent la même tendance. Pour conserver la petite école, il manquera entre quinze et vingt élèves.
Plusieurs actions pour sauver l’école maternelle Port Garaud à Toulouse
La mobilisation des parents d’élèves permet donc à l’établissement d’avoir un sursis. Ces derniers ont mené plusieurs actions en ce sens. Ils ont notamment recueilli près de 1 300 signatures sur une pétition en ligne. Les parents ont aussi organisé des rassemblements, dont un devant le rectorat, le lundi 14 février.
Les opposants au projet de fermeture mettent tout en œuvre pour se faire entendre par la mairie de Toulouse et par le rectorat. Les parents d’élèves délégués de l’école Port Garaud ont aussi demandé à ceux qui souhaitent les soutenir d’envoyer un mail type à la mairie de Toulouse et au rectorat. Ils ont visé deux adresses mail : celle de Sacha Briand, cinquième adjoint à la mairie de Toulouse chargé des finances et celle de Mathieu Sieye, le directeur académique des services de l’Education Nationale.
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