Ce mardi 16 août, le nouveau dispositif de contrôle de stationnement Lapi est entré en vigueur à Toulouse. Il s’agit d’un système de lecture de plaque d’immatriculation automatisé, par caméra embarquée.
L’arsenal des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) s’agrandit, et désormais, il sera beaucoup plus rare de les croiser sur les trottoirs de la Ville rose. En effet, ce mardi 16 août 2022 au matin, le dispositif Lapi est entré en vigueur. Ce nouveau moyen de contrôle de stationnement à Toulouse permet une lecture automatisée des plaques d’immatriculation (Lapi).
Concrètement, l’ASVP se déplacera maintenant à bord des véhicules municipaux, avec une caméra embarquée. En maintenant une vitesse inférieure à 30 km/h, le système pourra identifier les plaques d’immatriculation des voitures garées sur les places de stationnement payant. En direct, il interrogera la banque de données des horodateurs et des abonnements, pour savoir si le véhicule est en règle.
Un moyen de contrôle qui devrait « permettre un meilleur respect du stationnement réglementé, et ainsi proposer davantage de places disponibles en favorisant la rotation », selon la mairie de Toulouse.
Ce système pose des questions sur le stationnement gratuit pour les personnes à mobilité réduite (PMR). En effet, pour maintenir cette gratuité, la mairie demande aux personnes handicapées d’effectuer des démarches pour que, lors des contrôles, Lapi ne considère pas qu’ils sont en situation d’infraction au stationnement.
Les personnes en situation de handicap devront ainsi soit référencer leur véhicule à la mairie (la base de données sera interrogée par Lapi) soit prendre un ticket pour chaque stationnement, via application ou horodateur. C’est seulement ainsi que l’ASVP ira contrôler que les cartes de stationnement sont bien présentes sur le tableau de bord (Carte Mobilité Inclusion mention Stationnement ou Carte Européenne de Stationnement).
Des mesures dénoncées comme discriminatoires par l’élue d’opposition du groupe Alternative Municipaliste Citoyenne (AMC), Odile Maurin, mais dont la mairie se défend,
Commentaires