Toulouse contribue à la lutte contre la récidive chez les délinquants
En matière de lutte contre la délinquance, la prévention de la récidive est au centre des objectifs du Parquet de Toulouse et des collectivités toulousaines qui souhaitent intensifier leur partenariat.
Depuis 2017, plus de 900 personnes faisant l’objet de mesure de Travail d’intérêt général (TIG) et de Travail non rémunéré (TNR) ont été accueillis dans les services de Toulouse métropole et de la mairie de Toulouse.
« Cela représente plus de 56 600 heures de travail réalisées au profit des deux collectivités et permettant de participer au processus de réinsertion de la personne condamnée et pour certaines d’avoir un premier contact avec le monde du travail », note la mairie de Toulouse.
« Ces deux mesures ont pour objectif de sanctionner la personne en lui faisant effectuer une activité au profit de la société, dans une démarche réparatrice, de favoriser l’insertion sociale et de réduire les risques de récidive », explique la municipalité.
Un partenariat pour lutter contre la récidive des délinquants à Toulouse
Pour que les collectivités puissent recevoir des personnes devant réaliser des travaux d’intérêt général ou non rémunéré, un partenariat a été mis en place avec le Parquet de Toulouse, le Service pénitentiaire d’insertion et de probation et la Protection judiciaire de la jeunesse.
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse métropole, et Samuel Vuelta Simon, procureur de la République, ont souhaité poursuivre et intensifier ce partenariat. Ils envisagent notamment de diversifier les postes proposés et d’accueillir davantage de mineurs dans le cadre de la réforme de la justice des mineurs.
« Des mesures à visée éducative qui doivent provoquer une prise de conscience »
« Nous avons souhaité intensifier ce partenariat, notamment l’accueil, au sein des services de la Mairie et de la Métropole, des mineurs faisant l’objet de mesures de Travail d’intérêt général (TIG) et de Travail non rémunéré (TNR) » indique Jean-Luc Moudenc.
« Qu’ils soient ordonnés à titre de peine (TIG) ou d’alternative (TNR), ces travaux au profit de la collectivité sont des mesures à visée éducative qui doivent provoquer une prise de conscience chez les personnes qui y contribuent. Ces mesures sont donc pédagogiques, utiles pour la collectivité, égalitaires et, très souvent, valorisantes pour celui qui en bénéficie » souligne Samuel Vuelta Simon, procureur de la République de Toulouse.
Bryan Faham
Passé par l'ISJT, il écrit pour le Journal Toulousain depuis 2020.
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