Qu’ils soient sportifs ou culturels, de nombreux rendez-vous sont à noter dans les agendas cette année. La rédaction a sélectionné huit événements qui auront lieu à Toulouse, en 2025. Voyez plutôt !
Ce sera, sans aucun doute, l’événement à ne pas rater à Toulouse, en 2025 : le passage du Tour de France. Cela n’était plus arrivé depuis 2019. Le 17 juillet de cette année-là, c’est l’Australien Caleb Ewan qui avait franchi le premier la ligne d’arrivée, située à Compans-Caffarelli, lors de la 11e étape, entre Albi et Toulouse. Le lendemain, le peloton était reparti en direction de Bagnères-de-Bigorre, s’élançant du bas des tours de Bagatelle. En 2025, les organisateurs du Tour ont gâté les Toulousains puisque les coureurs débarqueront le 14 juillet au soir pour profiter de leur jour de repos (15 juillet) dans la Ville rose. Le 16 juillet, ils réaliseront une boucle de 154 kilomètres autour de l’agglomération, partant du Stadium pour un finish à Pech David.
Des commentateurs sportifs à leurs adversaires, en passant par les supporters (bien sûr!), tous s’accordent à dire que le Stade Toulousain est, cette saison encore, redoutable. De l’aveu même de leur ancien manager Guy Novès à Rugbyrama : « On a l’impression que cette équipe est intouchable ! » Il se risque, dans la lancée, à un pronostic : « Je vois Toulouse pour succéder à Toulouse ! » avance-t-il en parlant de la Champions Cup. Idem en Top 14 où, selon un sondage réalisé par le même média spécialiste du rugby auprès des entraîneurs du championnat, les Rouge et Noir (actuellement 2e du classement) sont pressentis pour glaner leur 24e Bouclier de Brennus en 2025. Dans la sphère de l’ovalie, les hommes d’Ugo Mola sont archi-favoris, toutes compétitions confondues et pourraient bien réitérer l’exploit d’un doublé cette saison encore. Mais il ne faut pas se voir vainqueur avant d’avoir jouer…
Une nouvelle offre culturelle s’ouvre à côté de Toulouse, à Balma précisément (à 500 mètres du métro), en ce début d’année 2025. La salle, baptisée Interference, va pouvoir accueillir jusqu’à 2 500 personnes par événement, un compromis entre le petit Bikini (1 500 places) et l’énorme Zénith (11 000 places). Et pour son ouverture, les programmateurs ont vu les choses en grand. Les premiers artistes de la saison ont été annoncés, il ne faudra pas les rater ! A commencer par Klangkuenstler, l’icône de la hard techno le 8 février, I Hate Models (1er mars), l’une des références de la scène techno-rave, ou encore le Neko Light Orchestra, le 16 mars, qui réinterprètera les plus grandes chansons du cinéma d’animation japonais. Également à l’affiche, Jeff Mills (21 mars), considéré comme l’un des DJ et producteurs de techno les plus brillants au monde, mais aussi Thomas Fersen le 29 mars et bien d’autres.
Ce n’est pas un ni deux, mais quatre concerts auxquels les fans d’Indochine pourront assister en 2025, à Toulouse. À l’occasion de la sortie de leur nouvel album “Babel Babel”, le groupe de Nicola Sirkis est reparti en tournée et avait initialement prévu deux dates au Zénith, les 14 et 15 mars prochains. Mais devant l’engouement généré par leur venue et la vente de la totalité des places en quelques heures, il a été décidé de rajouter deux concerts dans la Ville rose. Ainsi, les inconditionnels d’Indochine ont eu la chance de pouvoir se procurer des entrées pour les 11 et 12 mars. Mais il fallait être rapide car, là encore, les deux soirs affichent également complets. Au total, près de 45 000 personnes se bousculeront dans la plus grande salle de la région pour reprendre en chœur “Le chant des cygnes” par exemple. C’est LE concert événement de 2025 à Toulouse.
En trois décennies d’existence, il est devenu le festival incontournable de la région toulousaine. Rio Loco fêtera ses 30 ans lors de l’édition 2025, qui aura lieu du 11 au 15 juin, sur la prairie des Filtres. Baptisée “Supernova”, cette version anniversaire sera résolument tournée vers les étoiles, « celles qui ont marqué l’histoire du festival au fil de l’eau depuis sa création, ou encore celles qui composent sa constellation musicale imaginaire », précise l’organisation de l’événement. Si la programmation n’a pas encore été communiquée, nul doute qu’elle sera riche, comme à son habitude ; créations originales, concerts, DJ-sets, spectacles familiaux, arts visuels, forum, Barrio Loco… On ne change pas une formule qui marche. En 2024, le festival avait attiré plus de 85 000 personnes…
Mais, en terme de fréquentation, Rio Loco s’est fait détrôner par un jeune festival qui est devenu, en seulement trois éditions, référence en la matière : Le Rose Festival de Bigflo et Oli. Avec 110 000 spectateurs en quatre jours, ce dernier est aujourd’hui l’un des événements musicaux les plus attendus de la région. En 2025, il aura lieu du 29 au 31 août, au MEETT de Toulouse. Le nom des premiers artistes présents on d’ores et déjà été dévoilé. Au programme : Rosinia, Laylow, Marc Rebillet, Théodora, Vald Luidji, Rilès, Jolagreen23, et bien sûr Bigflo et Oli. Pour les plus impatients, la Billetterie est d’ores et déjà ouverte.
Après les succès de “Les As de la jungle” et de “Pattie et la colère de Poséidon”, le studio d’animation toulousain Tat Productions termine la conception graphique d’une nouvelle série qui sera diffusée au printemps 2025 sur Netflix. Sous la houlette d’Alain Chabat qui la réalise, “Astérix et Obélix : Le Combat des chefs” est l’adaptation de l’album du même nom en cinq épisodes de 30 minutes. Dans ce numéro, Panoramix perd la mémoire et oublie la recette de la potion magique après avoir reçu un menhir sur la tête. Une création originale événement, 100% made in Toulouse, qui figure parmi les séries d’animation les plus attendues de l’année 2025. Elle sera d’ailleurs doublée en 39 langues. En Français, Alain Chabat prête sa voix à Astérix, Gilles Lellouche à Obélix, Laurent Lafitte campe Jules César et Thierry Lhermitte prend le rôle de Panoramix.
En travaux depuis 2018, le musée des Augustins organisait des ouvertures temporaires pour faire patienter les amoureux de ce lieu emblématique de Toulouse, dédié aux beaux-arts. Mais en 2025, il devrait rouvrir ses portes, entièrement et définitivement. Il faudra tout de même attendre la fin de l’année pour pouvoir à nouveau admirer les collections après une muséographie repensée. Mais, au-delà des œuvres exposées, l’édifice lui-même vaudra le coup d’œil, suite aux nombreuses rénovations dont il a fait l’objet : restauration des verrières des salons de peintures, leur climatisation et des réserves ; mise en accessibilité du bâtiment ; rénovation de plusieurs salles, la mise aux normes du système incendie et la transformation des ouvertures du petit cloître ; réaménagement du parvis, qui modifiera le rapport du monument à son environnement ; restauration du grand cloître ; réaménagement des salles gothiques, église, et salons de peintures. Une réouverture qui coïncide avec la livraison de la piétonisation de la rue Metz, donnant à l’ensemble une nouvelle dimension.
Commentaires