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Toulouse : 30€ de pénalité pour les parents en retard au CLAE dès la rentrée

Héloïse Thépaut

5 juillet 2024 - 11:37

Dès la rentrée de septembre 2024, les parents en retard pour récupérer leurs enfants au CLAE recevront une pénalité de 30€ à Toulouse. Les détails.

Toulouse pénalité CLAE — La Mairie de Toulouse a décidé d’instaurer une pénalité pour les parents en retard au CLAE © Natalya Temnaya / Shutterstock.com

Les parents en retard pour récupérer leurs enfants au CLAE le soir vont bientôt être pénalisés à Toulouse. C’est ce qu’a effectivement annoncé Adèle Berrada, directrice de l’Education, dans un mail. « Chaque année, plusieurs centaines de retards de parents sont constatés le soir. Or, chacun de ces retards mobilise deux animateurs en dehors de leurs horaires de travail, ce qui impacte leur vie personnelle et familiale », déplore Adèle Berrada.

Cette dernière rappelle pourtant que « les CLAE de la Maire de Toulouse offrent une large amplitude d’ouverture sur les séquences du soir ». Les parents peuvent effectivement venir chercher leurs enfants de 16h30 à 18h30. Ceux qui ne respectent pas ces horaires seront donc sanctionnés et ce, « à compter de la rentrée de septembre 2024 ». « Tout retard enregistré le soir pourra donner lieu à la facturation d’un forfait de 30€ correspondant au coût salarial des deux animateurs qui se voient contraints de rester », annonce la directrice de l’Education.

Une mesure qui concerne « les parents régulièrement en retard sans motif »

Toutefois, pas de panique s’il vous arrive un jour d’avoir quelques minutes de retard. En effet, Marion Lalane-de Laubadère, première adjointe au maire de Toulouse chargée des affaires scolaires, précise, dans une publication sur le réseau social X, que l’application de cette mesure se fera « avec discernement » et visera « les parents régulièrement en retard sans motif ». Adèle Berrada ajoute qu’il « sera fait preuve de pédagogie » et que cette pénalité vise surtout « à rappeler l’importance de la ponctualité ».

La Mairie de Toulouse n’est pas la seule à avoir décidé de mettre en place une telle mesure, d’après cette dernière. Adèle Berrada indique effectivement, dans son mail, que « des dispositions tarifaires similaires sont déjà appliquées dans d’autres grandes villes de France ». La directrice de l’Education cite notamment Strasbourg, Lille, Bordeaux ou encore Marseille.