Le Technocampus Hydrogène de Toulouse-Francazal reçoit le feu vert environnemental
27 novembre 2024 - 17:35
Le préfet de la région Occitanie a validé l’autorisation environnementale pour le Technocampus Hydrogène, projet à 45 millions d’euros. Celui-ci avait reçu un avis défavorable à l’issue de l’enquête publique.
Le préfet de la Haute-Garonne et de la région Occitanie, Pierre-André Durand, a délivré vendredi 22 novembre l’autorisation environnementale pour la construction du Technocampus Hydrogène sur le site de Francazal à Cugnaux. L’information a été annoncée par la préfecture ce mercredi 27 novembre.
« Ce centre d’essais sur l’hydrogène vert constituera une plateforme de recherche, d’innovation et de formation. Il favorisera le développement de l’utilisation de l’hydrogène dans les transports, notamment », explique la préfecture d’Occitanie. Le projet, estimé à 45 millions d’euros, est soutenu par l’État, la Région, Toulouse Métropole et des industriels.
Un stock d’hydrogène supprimé au Technocampus Hydrogène
« L’Inspection des installations classées a analysé les risques liés à la présence d’hydrogène sur le site avec l’appui du service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne. L’examen de l’étude de danger a permis de réduire les risques à la source en supprimant un stock d’hydrogène liquide et de renforcer les dispositions préventives prévues dans le cadre du projet », indique la préfecture.
Elle ajoute que « à l’issue du processus d’instruction, le niveau de sécurité présenté par le projet est jugé conforme aux standards de référence et adapté à l’environnement du site d’implantation. » Une commission locale d’information sera créée pour assurer le suivi du site, afin de garantir une transparence auprès des collectivités et des riverains.
L’enquête publique donne un avis défavorable
Le Technocampus Hydrogène a pu obtenir son autorisation environnementale alors que l’enquête publique menée au début de l’été a débouché sur un avis défavorable du commissaire enquêteur. L’enquête publique avait mis en lumière des lacunes dans les modalités de consultation et des doutes quant aux risques “y compris vitaux encourus hors des limites du site” dus à la nature très inflammable de l’hydrogène.
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