Il a le sang Rouge et Noir. Karim, alias “rimkarugby31” sur les réseaux sociaux, vit au rythme du Stade Toulousain, son club de cœur. Cinq jours après la défaite du club toulousain face à l’Union Bordeaux Bègles en demi-finale de Champions Cup (35-18), cet ancien Espoir de l’équipe nationale du Maroc revient sur la passion qui l’anime depuis toujours.
« Quand je me déplace pour mon équipe, c’est pour aller chercher la victoire. Il n’y a pas d’autre issue possible », appuie Karim, fervent supporter du Stade Toulousain, avant de reprendre sur un ton rieur : « Bon, ma réplique fétiche a connu de meilleurs jours, après avoir perdu contre Bordeaux Bègles (défaite 35-18 en coupe d’Europe) dimanche dernier…».
Si le 16e homme avait un prénom, il s’appellerait probablement Karim. Avant de devenir une figure dans les tribunes, il a lui-même foulé les terrains. L’ancien rugbyman a fait ses classes du côté de Narbonne, avant de disputer les qualifications à la Coupe du Monde avec les Espoirs de la sélection marocaine en 1998. Toulousain de naissance, il n’a jamais caché son amour pour le club de sa ville. « Quand j’étais en Minimes, le Stade venait souvent jouer à Narbonne. J’en profitais pour gratter un short par-ci, une paire de chaussettes par-là », se remémore-t-il, porté par la nostalgie.
En octobre 2024, un grave problème de santé change le cours de sa vie. Victime d’une péritonite, Karim doit être réanimé. « J’ai beaucoup souffert. Il m’a fallu beaucoup de repos. Comme je suis quelqu’un de très actif au quotidien, mes enfants ne comprenaient pas ce qu’il se passait. C’est eux qui m’ont proposé de faire des vidéos pour retracer mes déplacements avec le Stade Toulousain », explique-t-il.
Depuis “rimkarugby31” partage sa passion sur TikTok et Instagram. De la nuit en tente passée devant le Matmut Stadium aux rencontres fortuites avec les joueurs, il partage les coulisses de sa vie de supporter acharné. Malgré sa défaite la semaine passée, le Stade Toulousain aura probablement l’occasion de prendre sa revanche sur le club bordelais, lors des phases finales de Top 14.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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