Réforme des retraites. Les syndicats en ordre de bataille en Haute-Garonne
Avant de manifester dans les rues contre la réforme des retraites, les syndicats organisent une journée de mobilisation dans les entreprises et administrations en Haute-Garonne. Elle est prévue jeudi 12 janvier.
Ce mardi 10 janvier promet d’être explosif sur le terrain politique. Annoncé dans un premier temps pour le 15 décembre, mais repoussé au prétexte de la Coupe du monde, la Première ministre Élisabeth Borne doit présenter en fin d’après-midi son projet de loi de réforme des retraites.
De leur côté, les syndicats se mettent déjà en ordre de bataille face au gouvernement. À Toulouse, ils se sont montrés unis à l’occasion d’un point presse organisé lundi 9 janvier à la Bourse du travail. Autour de la table, étaient présents : CGT, FSU Solidaires, CFDT, CFE-CGC, et Unsa.
Des discussions dans les entreprises et les administrations
Ensemble, les fédérations des syndicats en Haute-Garonne sont notamment revenues sur les raisons pour lesquelles elles considèrent la réforme des retraites « inacceptable », rappelant au passage les difficultés de l’emploi des personnes de plus de 55 ans.
Pour l’heure, aucune manifestation dans les rues contre la réforme des retraites n’est annoncée par les syndicats en Haute-Garonne. À la place, ils prévoient pour le jeudi 12 janvier des discussions dans les entreprises et les administrations, et peut-être des débrayages.
Journée à risque pour le gouvernement
La première ministre tient sa conférence de presse sur la réforme des retraites mardi 10 janvier à 17h30. « Préserver notre système de retraites est un engagement du président de la République. L’objectif est d’assurer la pérennité de notre système de retraites par répartition, d’en renforcer la justice sociale et d’améliorer la qualité de vie au travail pour les seniors », indique un communiqué envoyé par Matignon.
Le gouvernement est tenté par un report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans. De leur côté, les syndicats brandissent des menaces de manifestations monstrueuses à travers le pays. Et ce, qu’importe les mesures d’accompagnement sur l’emploi des seniors ou la pénibilité qui pourraient être proposées.
