L’artiste toulousain James Colomina s’engage pour l’Ukraine en réalisant une série d’installations percutantes à Kiev. Ces œuvres, symboles de résistance et d’espoir, rendent hommage au peuple ukrainien tout en appelant à la paix, face au conflit avec la Russie.
Depuis février 2022, l’Ukraine est plongée dans un conflit dévastateur avec son voisin russe. Face à cette situation, l’artiste toulousain James Colomina a décidé de prendre position à travers son art. Connu pour ses installations urbaines rouges, il a récemment réalisé une série d’œuvres à Kiev, en soutien au peuple du pays dirigé par Volodymyr Zelensky.
« Ces œuvres sont des messages de soutien pour l’Ukraine », fait remarquer James Colomina. « L’art a le pouvoir de toucher les cœurs et d’ouvrir les yeux sur les réalités de la guerre. Chaque sculpture est un hommage au courage et à la force du peuple ukrainien, ainsi qu’un appel à la solidarité internationale. »
Ces installations, placées sans autorisation dans des lieux emblématiques de la capitale ukrainienne, véhiculent des messages de solidarité, d’espoir et de résilience. Parmi elles, “Le messager” représente un enfant sortant du mur de la Poste principale, dessinant le trident ukrainien, symbole de l’identité et de la résistance du pays. “La petite fille aux tournesols”, installée sur le socle vide de Mykola Shchors, montre une enfant plantant des tournesols, symboles d’espoir et de renouveau.
Dans le parc Taras Shevchenko, “La marelle” prend la forme d’un missile russe, entouré de fleurs et de nuages, symbolisant l’espoir d’un futur sans violence pour les enfants. Sur la place de l’Indépendance, “La colombe” perchée sur un lampadaire, rappelle l’aspiration à la paix et rend hommage aux soldats ukrainiens. Devant la station de métro Université, “L’attrape-cœur” montre un enfant tenant un cœur devant son visage, symbolisant l’innocence et la vulnérabilité des enfants en temps de guerre.
Enfin, sous le pont de la rue de l’Institut, “La petite fille à la balançoire” met en lumière l’importance de protéger l’innocence des enfants et d’offrir un meilleur avenir aux générations futures. En parallèle, l’artiste a aussi créé une sculpture de Vladimir Poutine sur un mini char en jouet. Elle a été installée successivement dans plusieurs villes et pays. Toutes ces œuvres sont un appel urgent à la fin des hostilités.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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