À Toulouse, les Écologistes ont validé leur alliance avec Archipel Citoyen en vue des Municipales, et rejeté celle avec La France Insoumise (LFI). Objectif : bâtir une union des gauches fondée sur un programme commun et une gouvernance partagée, afin de proposer une alternative crédible à la majorité sortante de Jean-Luc Moudenc.
Les Écologistes toulousains ont tenu une Assemblée Générale ce jeudi 18 septembre. À l’issue de cette réunion, et sans véritable surprise, les adhérents ont largement confirmé le partenariat avec Archipel Citoyen et ont tracé la ligne stratégique pour les prochaines municipales. L’objectif affiché est de travailler à une coalition rassemblant l’ensemble des sensibilités de gauche et les forces écologistes.
La motion adoptée à une très forte majorité (89%) fixe les principes qui devront guider cette union : un programme commun défini collectivement, une répartition équilibrée des responsabilités entre les différentes formations, une gouvernance partagée et surtout un mécanisme transparent pour choisir la tête de liste. Cette méthode vise à construire une alternative crédible à l’actuelle équipe municipale conduite par Jean-Luc Moudenc.
Selon les Ecologistes, ce projet d’union, conçu en lien avec Archipel Citoyen, repose sur l’idée qu’une candidature unique des forces de gauche (hors LFI) dès le premier tour représenterait la meilleure chance de succès. Ils affirment ainsi vouloir fédérer largement autour d’un socle démocratique et participatif, plutôt que d’imposer une direction prédéterminée.
Au cours de la même assemblée, les adhérents ont examiné la proposition de La France Insoumise d’un accord immédiat pour le premier tour. Jugée incompatible avec la démarche collective souhaitée, cette option a été rejetée par 82% des votants. Les écologistes ont considéré qu’une alliance avec LFI, qui posait en préalable à toute union sa tête de liste François Piquemal, sans procédure de désignation ouverte, ne correspondait pas à leur vision d’une construction démocratique.
À l’issue du scrutin interne, Régis Godec a souligné la cohérence du choix effectué : « Avec Hélène Cabanes, nous saluons l’orientation stratégique claire donnée par les adhérents. Nous proposons une méthode et un cap politique capable de construire un rassemblement des forces de gauche et écologistes. Nous incarnons l’espoir d’une alternance politique à la majorité actuelle. »
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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