Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, rejette catégoriquement l’idée d’abaisser la vitesse sur le périphérique toulousain à 50 km/h, une mesure envisagée à Paris. Il défend une vitesse de 90 km/h pour préserver la fluidité du trafic.
Le maire de la Ville rose, Jean-Luc Moudenc (ex-LR), est fermement opposé à l’idée d’abaisser la vitesse maximale sur le périphérique de Toulouse de 90 à 50 km/h. Une telle mesure est envisagée par la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), pour le périphérique parisien.
« Non au périphérique à 50 km/h ! Les automobilistes ne doivent plus être les victimes arbitraires de l’écologie », écrit l’élu toulousain dans une publication sur son blog, ce mercredi 25 septembre. « Il y a quelques jours, la Maire de Paris a fait part de sa volonté d’abaisser la vitesse du périphérique, suscitant un tollé compréhensible : la plupart des usagers du périphérique n’habitent ni ne votent à Paris. »
Jean-Luc Moudenc regrette que des élus de l’opposition se soient emparés de la mesure. Il cite notamment l’écologiste Antoine Maurice : « Pour lui, 90km/h sur le périphérique toulousain, c’est forcément trop, l’autoroute urbaine doit disparaître. »
« Malheureusement pour nos opposants, les faits sont têtus. L’abaissement de la vitesse sur notre périphérique a été étudié avec beaucoup de sérieux et d’objectivité par l’État, il y a déjà plusieurs années », fait savoir l’édile. « La réduction de la vitesse de 90 à 70km/h n’a pas d’effet significatif sur la qualité de l’air, ni sur les émissions de gaz à effet de serre. Sur le périphérique, cette mesure n’est même pas probante pour réduire les accidents de la route. Alors pourquoi pénaliser les automobilistes sans avoir d’impact concret sur la pollution et la sécurité routière ? »
Le Maire de Toulouse souligne les avantages de la limitation de vitesse à 30 km/h dans les quartiers résidentiels pour améliorer la sécurité et le confort des piétons et cyclistes. Mais il maintient que le périphérique doit rester à 90 km/h pour assurer une circulation fluide.
Il convient de noter que la gestion du périphérique de Toulouse ne relève pas de la municipalité. Il s’agit d’une compétence de la Direction interdépartementale des Routes Sud-Ouest, un service déconcentré du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
Farcette le 15/10/2024 à 17:27
Je suis pour le maintien de la vitesse à 90 km/h sur les periferiques Toulousains