Dans la nuit du 16 au 17 mai, l’artiste James Colomina a installé clandestinement une nouvelle statue à Toulouse, « Le pêcheur aux anneaux », à l’occasion du passage de la flamme olympique pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Cette œuvre, symbolisant l’unité et les valeurs du sport, met en lumière les athlètes concourant sous une bannière neutre, tout en rappelant la brève inclusion de la pêche aux Jeux olympiques de 1900.
Dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai dernier, une nouvelle statue a été installée à Toulouse par l’artiste renommé James Colomina. Intitulée « Le pêcheur aux anneaux », cette œuvre vient compléter la longue liste des petits bonhommes rouges situés aux quatre coins de la Ville rose. Elle a ainsi été discrètement placée pour marquer le passage imminent de la flamme olympique dans la ville, en prévision des Jeux olympiques de Paris 2024. Si la caméra de France Télévision n’a pas capté cette nouvelle installation, les yeux des passants ne l’ont pas loupée. De nombreuses photos ont notamment été diffusées sur les réseaux sociaux.
Si vous circulez dans la rue Saint-Jérôme, près de la place Saint-Georges, levez donc les yeux. Vous apercevrez alors la statue. Celle-ci représente alors un pêcheur tenant des anneaux olympiques, symbolisant les valeurs et les idéaux des Jeux. James Colomina, connu pour ses interventions artistiques engagées, utilise cette œuvre pour célébrer les athlètes qui participeront sous une bannière neutre. En mettant en avant ces sportifs, l’artiste souligne l’esprit d’unité et de fraternité qui caractérise les Jeux olympiques, un événement mondial qui transcende les différences et rassemble les nations autour des valeurs du sport.
L’installation de cette statue, réalisée sans autorisation, s’inscrit dans la tradition de Colomina de créer des œuvres surprenantes et provocatrices dans l’espace public à l’exemple de la statue rouge de Vladimir Poutine sur un char installée d’abord dans un bac à sable à Londres, puis à Bruxelles et ensuite à Rome. Ce geste audacieux reflète l’engagement de l’artiste à susciter la réflexion et à encourager le dialogue sur des thèmes contemporains. Par ailleurs, le choix de représenter un pêcheur est lié au fait que la pêche a été une discipline olympique lors des Jeux de 1900, comme le précise l’artiste.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires