Sébastien Vincini, président du conseil départemental de Haute-Garonne, estime que le Parti socialiste doit mener l’union de la gauche aux municipales 2026 à Toulouse. Il soutiendra Carole Delga si elle se présente et se montre critique sur la candidature de La France insoumise.
Qui pour mener la gauche lors des élections municipales à Toulouse en 2026 ? Le Parti socialiste doit revendiquer la tête de liste de l’union de la gauche, selon Sébastien Vincini, président du conseil départemental de la Haute-Garonne.
« J’ai de vrais échanges avec les responsables de gauche et de ma famille politique. J’ai dit au PS que nous étions légitimes à porter une ambition pour Toulouse, bientôt troisième ville de ce pays. Le socialisme fait partie intégrante de l’histoire de la ville », a déclaré celui qui est également secrétaire du parti, lors de ses vœux à la presse, mercredi 8 janvier.
Pour briguer le fauteuil de maire de la Ville rose, un nom revient régulièrement : celui de Carole Delga, présidente du conseil régional d’Occitanie. Cette dernière maintint l’incertitude sur son éventuelle candidature. Elle a indiqué qu’elle donnera sa réponse « début 2025 ».
« La candidature de Carole Delga appartient à Carole Delga. Si Carole Delga souhaite être candidate à Toulouse, je la soutiendrai », a fait savoir Sébastien Vincini. « Est-ce que c’est une bonne candidature ? À l’évidence, elle a la capacité de gagner à Toulouse ! Mais veut-elle être candidate ? »
Le patron du Département a aussi envisagé le nom de François Briançon pour les élections municipales à Toulouse : « J’ai un premier secrétaire. Je lui ai dit qu’il est légitime pour mener les discussions (pour une éventuelle union de la gauche, ndlr). Mais je ne sais pas qui ira. »
Sans désigner de candidat précis, il a réaffirmé sa volonté de soutenir celui ou celle qui représentera le PS : « Sur Toulouse, je n’ai pas à avoir mon candidat. Je peux soutenir quelqu’un, mais je n’ai pas à imposer ou choisir mon ou ma candidate. »
Il ne l’a pas encore annoncé officiellement, mais François Piquemal, député de La France insoumise, devrait être candidat aux élections municipales à Toulouse. « Je ne crois pas que l’extrême gauche pourra diriger Toulouse », a cependant estimé Sébastien VInicini. « Cette ville a des mécanismes de gentrification, avec des quartiers qui ne se parlent plus. Elle a besoin d’une parole forte, qui rassemble. La France insoumise est trop clivante. »
Le président du conseil départemental a toutefois fait part de relations « républicaines, courtoises et bienveillantes » avec le député.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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