La 30e édition de la Marche des fiertés aura lieu ce samedi 7 juin à Toulouse. Placée sous le slogan « 30 ans de marche, 30 ans de lutte », cette journée d’anniversaire s’annonce comme une mobilisation historique avec plus de 30 000 personnes attendues. Voici ce qui vous attend pour l’occasion.
Toulouse se prépare à vivre une journée haute en couleurs, en musique et en revendications ce samedi 7 juin, à l’occasion de la 30e édition de sa Marche des Fiertés. Organisée par l’association PRIDE Toulouse, cette édition anniversaire entend marquer un tournant : « Notre engagement, notre détermination, notre mobilisation, nous le devons aussi à ces personnes, qui parfois au péril de leur vie, ont combattu pour qu’aujourd’hui nous puissions rêver et être qui on a décidé d’être », rappelle Benjamin Douglade, co-président de l’association.
La journée débutera à 10h sur la place du Capitole avec l’ouverture du village associatif, qui s’étendra exceptionnellement jusqu’à 17h30. Près de quarante stands y présenteront le tissu associatif LGBT+ régional dans toute sa diversité, des acteurs de la santé (AIDES, CESAME), aux collectifs de soutien (Le Refuge, Contact Midi-Pyrénées), en passant par des entreprises engagées comme Pride@Airbus.
Des animations rythmeront la matinée : une émission en direct de Radio Localitiz dès 10h30, plusieurs performances artistiques, et les prises de parole des associations à partir de 12h50. Deux figures engagées, Edwar-Jeanne Cerdan et Sandra Forgues, seront également présentes en tant que parrain et marraine de cette édition symbolique.
Puis, à 14h30, le moment tant attendu : la Marche s’élancera depuis la place du Capitole, précédée d’un set du DJ Louis Louis et de la traditionnelle prière des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence. Le cortège, accompagné de chars et de batucadas, déambulera dans les rues du centre-ville avant de se rassembler à nouveau pour une grande soirée gratuite sur le parvis du musée des Abattoirs, de 18h30 à 23h00.
L’association PRIDE Toulouse insiste sur l’importance de cette mobilisation dans un contexte qu’elle qualifie de « particulièrement anxiogène » en France comme ailleurs : « De l’Amérique de Trump à la Hongrie de Orban, les attaques contre nos droits se multiplient. En France aussi, les discours haineux se banalisent. »
Dans ce climat, l’événement veut rester un espace de visibilité, de résilience et de fête, ouvert à toutes et tous.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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