Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté la requête déposée par plusieurs associations contre la consultation publique sur la LGV Toulouse-Bordeaux. Ces dernières annoncent qu’elles ne comptent pas en rester là.
Le tribunal administratif de Toulouse vient de rendre sa décision. Plusieurs associations, notamment LGVEA, Stop LGV Bordeaux Métropole ou encore les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, ont déposé un référé liberté le mardi 28 octobre pour suspendre la consultation publique sur la LGV Toulouse-Bordeaux, lancée la veille. Elles dénonçaient « un dossier incomplet » et « une procédure inadaptée » et réclamaient son report. Pour elles, lancer une consultation dans ces conditions constituait en effet « une violation flagrante du droit à l’information du public ».
Mais le tribunal a rejeté leur requête ce vendredi 31 octobre. Une décision « qui vient confirmer la légalité de la procédure de participation du public par voie électronique, lancée le 27 octobre dernier, prévue par le code de l’environnement, pour les projets soumis à évaluation environnementale et ayant déjà donné lieu à une enquête publique », selon le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand. La consultation publique « se poursuit donc et se clôturera le 26 novembre 2025 à 23h59 », précise-t-il dans un communiqué.
Toutefois, les associations n’ont pas dit leur dernier mot. En effet, ces dernières « analysent la suite juridique à donner, mais n’entendent pas en rester là devant ce piétinement manifeste de la démocratie environnementale par l’État et SNCF Réseau dans ce dossier ». « Elles invitent chacun à alimenter le registre numérique avec les nombreuses raisons d’en contester le format et l’objectif. Une enquête datant de plus de 11 ans, avec une consultation au rabais et un dossier reste totalement inacceptable », conclut-elles.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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