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Léon Marchand s’engage pour faire venir une piscine des JO à Toulouse

Bryan Faham

22 août 2024 - 16:20

La candidature de Toulouse pour recevoir une piscine des Jeux olympiques de Paris aura un soutien important : celui de Léon Marchand. Il va co-signer une lettre adressée au président de la République.

piscine toulouse — Léon Marchand aux Mondiaux de Fukuoka. © KMSP / S.KEMPINAIRE

Le nageur Léon Marchand, véritable star des derniers Jeux olympiques de Paris avec ses quatre médailles d’or et une de bronze, s’engage pour sa ville natale. Le champion olympique va co-signer un courrier avec Michel Coloma, le directeur général de son club de natation, les Dauphins du TOEC, pour soutenir la candidature de Toulouse afin de récupérer une des piscines démontables des JO de Paris, selon des informations de RMC Sport.

Une piscine pour la Cité de la natation à Toulouse

Ce courrier, adressé à Emmanuel Macron, à la ministre des Sports, et au Comité d’organisation des Jeux, doit être envoyé d’ici à la fin de la semaine. La demande s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux : la création d’une Cité de la natation à Toulouse. Il s’agit d’un complexe sportif prévu pour 2025-2026 en lieu et place du hall 7 de l’ancien parc des expositions sur l’île du Ramier, en partenariat avec la municipalité toulousaine.

Le soutien apporté par Léon Marchand pour la candidature de la Ville rose s’ajoute à celui du maire, Jean-Luc Moudenc, qui a également écrit au président de la République. Aussi, l’ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu a plaidé en faveur de Toulouse, dans un entretien sur franceinfo:.

De la concurrence face à la Ville rose

Cependant, la concurrence est rude pour la Ville rose. Comme Toulouse, Lille, notamment, a aussi manifesté son intérêt pour l’une des piscines de 50 mètres des JO de Paris. En plus, deux des trois bassins démontables ont déjà trouvé preneur. L’un sera attribué à la ville de Sevran, qui s’est agacée des prétentions toulousaines. Tandis qu’un second sera divisé pour deux communes, dont Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.

Il ne reste donc qu’un seul bassin disponible. et c’est au Comité d’organisation des Jeux olympiques et à Emmanuel Macron de trancher. Une décision est attendue d’ici à la fin des Jeux paralympiques, organisés du 28 août au 8 septembre.