Dans la continuité de ce qui a été observé en 2021, peu de logements neufs ont été mis en vente durant l’année 2022 à Toulouse,
Une période compliquée. Peu de logements neufs ont été mis en vente durant l’année 2022 à Toulouse, selon les chiffres communiqués par ObserveR de l’Immobilier ce jeudi 16 février. Il annonce 2 254 logements mis en vente à Toulouse, soit 5% de moins qu’en 2021. C’est le volume le plus bas des dix dernières années. Le nombre de mises en vente s’élève à 5 156 dans l’aire urbaine de Toulouse, soit un recul de 1% en un an.
« En effet, en 2022, les mises en vente s’avèrent proches des volumes déjà très bas de l’année précédente, en léger retrait », note Laetitia Vidal, présidente de l’observatoire. « On remarque cependant un recul important des ventes au détail : 4.600 logements vendus contre 6.030 en 2021, soit une diminution d’environ 24% principalement expliquée par les refus de financement illustrés par un taux d’annulation de 21% sur l’année (+2 points par rapport à 2021).
Dans la Ville rose, l’augmentation des prix est importante sur l’année 2022, mais plus modérée que sur l’aire urbaine : +6% par rapport à l’année 2021 et +9% par rapport à 2020. Les prix atteignent ainsi 4 572 €/m² en collectif libre (hors stationnement) sur l’année.
Une légère évolution du profil des acheteurs s’opère. « La clientèle d’investisseurs reste majoritaire, mais la répartition tend à s’équilibrer avec la clientèle de propriétaires-occupants (52% contre 48%) », selon Laetitia Vidal. La répartition entre ces deux profils est parfaitement équilibrée au quatrième trimestre.
« L’augmentation de la clientèle de propriétaires-occupants s’explique notamment par les ventes en accession “aidée” portées principalement par le PSLA et les prix maîtrisés, et un volume de logements vendus en libre en deçà des volumes connus les années précédentes », explique la présidente de l’observatoire.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
SALACROUP le 19/01/2025 à 03:03
Vous pouvez même arrêter de construire des logements neufs, car vu les prix pratiqués, plus personne ne pourra les acheter. J'ai envisagé d'acheter un appartement a un moment, mais j'ai vite renoncé a mon projet quand j'ai vu qu'il me fallait verser 2 mois de mon salaire de cadre A pour avoir 1m2 dans une ''zone'' improbable de Toulouse genre Borderouge, Ponts Jumeaux, Cartoucherie, Montaudran, Malepere,....Ce n'est pas les futurs ''Mirail'' qui manquent a Toulouse .