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Fête Saint-Michel : «Coup de force» des forains sur l’île du Ramier

William Bernecker

1 octobre 2022 - 14:39

Ce samedi 1er octobre, dans la nuit, des forains se sont installés sans autorisation sur l’île du Ramier. Un nouveau rebondissement qualifié de « coup de force » par Jean-Luc Moudenc, après l’annulation par la Mairie de Toulouse de la fête Saint-Michel.

forains toulouse ramier — Le 5 mai 2021, plus de 200 forains s’étaient rassemblés sur la place du Capitole à Toulouse pour protester contre la suppression de la fête Saint-Michel. Crédit photo : © Laëtitia Soula / Le Journal Toulousain.

Ils n’ont pas dit leur dernier mot. Après l’annulation par la Mairie de Toulouse de la fête Saint-Michel, la gronde est montée d’un cran chez les organisateurs de l’évènement. Ce samedi 1er octobre, aux environs de 4h du matin, une vingtaine de caravanes de forains s’est installée sur l’île du Ramier, sans qu’aucune autorisation préalable leur ait été donnée, a indiqué la municipalité. La police municipale a également été déployée « afin de sécuriser les lieux et pour empêcher d’autres installations illégales ».

L’île du Ramier était en effet un des lieux proposés par la Mairie pour organiser la fête Saint-Michel, mais elle avait ensuite indiqué que le terrain ne serait pas prêt à la date prévue de début des festivités. Sur leur compte Facebook, les forains postent en fin de matinée un message provocateur : « Mr le Maire Jean-Luc Moudenc, vous vouliez l’île du Ramier ? Nous y sommes, comme vous le souhaitiez ! », écrivent-ils, en joignant une photo de manèges en cours d’installation.

La réponse de Jean-Luc Moudenc aux forains installés sur l’île du Ramier

Jean-Luc Moudenc n’a pas manqué de réagir par voie de communiqué : « Je condamne ce qu’il faut bien appeler un coup de force, au mépris de toutes les règles de sécurité. Malgré les discussions que nous avons eues avec eux ces dernières semaines, certains forains ont choisi de ne respecter les engagements pris. » y écrit-t-il.

« Cette intrusion compromet les éléments de convergence que nous avions pu esquisser ensemble la semaine dernière et mettent à mal la confiance indispensable au travail à mener conjointement pour les prochaines années. » renchérit l’édile. Le futur de l’évènement paraît donc plus que jamais incertain.