La société allemande de biotechnologies Evotec annonce une réduction de 73 postes en France, dont 64 à Toulouse. Cette décision s’inscrit dans un plan global de rationalisation pour retrouver une croissance durable.
La société allemande de biotechnologies Evotec SE a annoncé jeudi 29 août un plan de réduction de ses effectifs en France, affectant principalement son site de Toulouse. Cette décision s’inscrit dans une stratégie de rationalisation de ses opérations, visant à assurer un « retour à une croissance rentable et durable » dans un contexte de difficultés financières pour l’entreprise.
« Un environnement de marché difficile, caractérisé par le ralentissement des dépenses de R&D dans le secteur des biotechnologies, a conduit à une sous-utilisation des capacités de la société », explique l’entreprise dans un communiqué. Jusqu’à présent, Evotec, qui avait acquis les activités de Sanofi à Toulouse en 2015, n’a cessé d’augmenter ces effectifs sur le site de l’Oncopole.
Dans le détail, la rationalisation des opérations d’Evotec en France va se traduire par la suppression de 73 postes en France, dont 64 à Toulouse et neuf à Lyon, sur un effectif total de plus de mille employés dans le pays. Cependant, la nature des postes supprimés n’est pas précisée. Cette réduction fait partie d’un plan global qui prévoit environ 400 suppressions de postes au niveau mondial, sur les 5 000 employés que compte l’entreprise.
Un processus social a été engagé avec les représentants du personnel, afin de limiter l’impact de ces suppressions de postes. La société affirme déployer « tous les efforts possibles pour minimiser le nombre de postes impactés ».
En dépit de ces mesures, Evotec assure que les projets en cours avec ses partenaires ne seront pas affectés. La future usine J.POD de Just – Evotec Biologics, dédiée à la fabrication de produits biologiques à Toulouse, ne devrait pas être impactée par ces réductions.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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