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Deux enquêtes ouvertes après le match TFC-Montpellier

Bryan Faham

4 octobre 2022 - 14:30

Le procureur de la République de Toulouse a annoncé l’ouverture de deux enquêtes après les incidents survenus durant le match entre le TFC et Montpellier dimanche 2 octobre.

TFC-PSG match — Le procureur de la République de Toulouse a annoncé l’ouverture de deux enquêtes après le match entre le TFC et Montpellier le 2 octobre. Photo d’illustration. © Bryan Faham

La justice est saisie. Le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta, a annoncé l’ouverture de deux enquêtes après les incidents survenus durant le match entre le TFC et Montpellier au Stadium de Toulouse, dimanche 2 octobre, à l’occasion de la neuvième journée du championnat de Ligue 1.

Une enquête concerne des faits de violence volontaire et des dégradations de biens d’utilité publique commises à la buvette. L’autre enquête est relative à l’introduction et à l’utilisation d’artifices détonants dans l’enceinte du Stadium de Toulouse, selon l’Équipe.

Des incidents pendant le match TFC-Montpellier

La rencontre entre le TFC et Montpellier était classée « à risque » par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Un dispositif de sécurité particulier était donc mis en place. Mais à la 59e minute de jeu, le match entre le TFC et Montpellier a dû être interrompu pendant un quart d’heure.

« Des débordements ont eu lieu au niveau de la tribune des visiteurs, où les forces de l’ordre ont dû intervenir et faire usage de gaz lacrymogène pour empêcher le saccage de la buvette du Stadium par des supporters montpelliérains », selon la préfecture de la Haute-Garonne. L’atmosphère est devenue irrespirable pour une partie du public. Les joueurs, également incommodés, sont rentrés aux vestiaires.

Trois mineurs interpellés

Les services de l’État ont signalé l’interpellation de quatorze personnes en marge de la rencontre. Parmi elles, trois sont mineures. Elles seront convoquées mercredi pour avoir fait usage de fumigènes.

Neuf des personnes interpellées à l’occasion du match ont été jugées en comparution immédiate après une reconnaissance préalable de culpabilité. Et deux personnes sont toujours en garde à vue, notamment à cause de violence vis-à-vis des forces de l’ordre.