Le Stade Toulousain disputera la finale du Top 14 le 28 juin. Jusqu’à 15 000 supporters sont attendus place du Capitole à Toulouse, où un écran géant retransmettra la rencontre. Le maire Jean‑Luc Moudenc appelle les fans à venir soutenir l’équipe en quête d’un 24e Bouclier de Brennus.
Vendredi 20 juin, le Stade Toulousain s’est imposé 32‑25 face à l’Aviron Bayonnais pour décrocher son ticket pour la finale du Top 14, prévue ce samedi 28 juin au Stade de France. Privés de cadres comme Antoine Dupont et Peato Mauvaka, blessés, les Rouge et Noir ont brillé grâce à deux essais (Romain Ntamack et Paul Graou) et à la régularité de Thomas Ramos, auteur de 22 points au pied.
Bayonne, qui atteignait pour la première fois depuis 1983 le dernier carré, a résisté par les pénalités de Joris Segonds, mais sans parvenir à rattraper le déficit creusé en première mi-temps.
Pour célébrer cette qualification, et profiter de cette finale de Top 14, la Ville de Toulouse installera un écran géant sur la place du Capitole, le samedi 28 juin. Jusqu’à 15 000 supporters sont attendus pour suivre la finale dans une ambiance conviviale et festive, selon les estimations de la Mairie.
Dans un message enthousiaste, Jean‑Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, a déclaré : « Bravo messieurs !! Direction la finale pour un 24e Brennus ! Je donne rendez-vous aux Toulousains et aux amoureux du Stade, le samedi 28 juin, pour vivre tous ensemble cette finale, place du Capitole, devant un écran géant ! »
Ce rassemblement s’inscrit dans la tradition des événements populaires organisés sur cette place emblématique lors de grandes compétitions sportives.
Déjà sacrés en 2023 et 2022, les Toulousains tenteront de décrocher un troisième titre consécutif, ce qui serait une performance historique dans le rugby professionnel. Leur adversaire sera l’Union Bordeaux-Bègles, tombeuse de Toulon en demi-finale. La rencontre promet une forte intensité, sur le terrain comme dans les tribunes… et sur la place du Capitole.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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